

Portée en couverture du magazine Citizen K International, libre et glamour dans le shooting mode des pages intérieures, Emmanuelle Seigner se confie en toute franchise dans la longue interview qu'elle a accordée au magazine. L'actrice, chanteuse et mannequin offre son point de vue sur sa riche existence et notamment sur les épreuves et les bonheurs qui l'ont jalonnée. Elle parle ainsi évidemment de sa carrière cinématographique comme de sa vie avec le réalisateur Roman Polanski, mais pas seulement. Elle parle de sa famille, notamment de sa soeur Mathilde.
Aînée de sa fratrie, Emmanuelle Seigner (50 ans) a deux soeurs, Mathilde et Marie-Amélie. C'est de sa cadette avec qui elle a deux ans d'écart, actrice populaire, dont elle parle dans l'entretien avec Citizen K. On lui demande si, entre comédiennes, elles discutent souvent de cinéma ensemble : "Non jamais. On n'a pas le même point de vue. Pas les mêmes goûts. Déjà petite, elle écoutait Michel Sardou, moi Lou Reed. Même sur les papiers peints, on n'était pas d'accord ! Et pourtant on s'entend très bien."
Emmanuelle Seigner, nommée aux César pour La Vénus à la fourrure en 2014, mis en scène par son mari Roman Polanski, choisit souvent des films d'auteur exigeants. On la retrouvera ainsi bientôt dans Réparer les vivants de Katell Quillévéré avec Anne Dorval. De son côté, Mathilde Seigner fait un carton dans la comédie Retour chez ma mère, où elle donne la réplique à Alexandra Lamy (plus d'un million d'entrées), offre sa voix dans Camping 3 et joue la maman dans la suite de Boule & Bill. Des univers donc bien différents mais qui n'empêchent pas les deux soeurs d'être proches. Par ailleurs, elles partagent toutes les deux l'art et la manière de parler librement, en toute sincérité, quitte à ne pas faire dans le politiquement correct. Ainsi, Emmanuelle Seigner a traité de "blaireau" Laurent Lafitte après sa vanne sur son époux cinéaste à Cannes, tandis que Mathilde, qui a un petit garçon, aborde le sujet de la maternité sans faux-semblants.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Citizen K International – été 2016
