Piquante, cash, parfois un peu racaille, Enora Malagré est une des grandes gueules du PAF. La jolie blonde, qui officie tous les soirs dans Touche pas à mon poste sur D8 et dans Enora, le soir sur Virgin Radio, a accordé une interview particulièrement intéressante à nos confrères de Puremédias. Elle revient, notamment, sur certaines de ses déclarations qui ont fait grand bruit et répond aux détracteurs qui la jugent un peu trop naturelle.
En travaillant dans un programme qui connaît un énorme succès populaire à la télévision, Enora Malagré est devenue la cible de nombreuses critiques. Au top de la liste des choses qui agacent chez elle, il y a son parler jeune et son comportement un peu trop "caille". Car sous ses airs parfois ingénus, la blonde ose le verlan et les gestes déplacés en direct à la télé - on se rappelle encore de son doigt d'honneur réalisé dans TPMP. Un comportement qu'elle revendique presque. "Je n'ai que 33 ans, je ne trouve pas que je sois complètement périmée. Je ne parle pas comme une ado de 14 ans", déclare-t-elle avant d'expliquer que cette façon de parler remonte à son adolescence : "Je viens de la banlieue et chez moi, on parle encore un peu verlan. Donc ça fait partie de mon vocable, j'en suis désolée." Des excuses proches de l'ironie car la jeune femme a toujours tout assumé, surtout ses défauts : "Je fais des efforts parce que je sens que ça peut agacer mais c'est aussi moi, c'est ainsi. Ce n'est pas parce qu'on a 33 ans qu'on est obligé d'utiliser des oxymores et des litotes toutes les deux phrases non plus."
L'animatrice qui se lance ce vendredi 28 mars en solo sur D8 avec sa propre émission, Derrière le poste, produite par son mentor Cyril Hanouna, est aussi revenue sur sa longue interview accordée à Teckhnikart dans laquelle elle évoquait sa jeunesse et son "gang" avec lequel elle brûlait des voitures et frappait des gens. Un entretien qui avait largement fait le buzz et à cause duquel elle avait même dû s'expliquer en direct dans Touche pas à mon poste. Avec le recul, l'animatrice tente une nouvelle fois de calmer les choses en réinsistant sur le fait qu'il s'agissait d'une blague mal comprise par le public : "Visiblement, il faut que j'arrête le second degré avec les médias. Je pense que mon second degré est mauvais, je ne suis pas drôle en fait !", raconte-t-elle.
Mais l'animatrice atteinte de dysmorphophobie est loin d'être un ange et l'assume : "J'ai fait des grosses bêtises à l'école, que j'ai toujours eu cette insolence [...] je n'ai pas fait une grosse bêtise, j'ai fait 1 000 grosses bêtises, comme plein d'ados ! Il faut que jeunesse se passe et, en ce qui me concerne, elle est bien passée la jeunesse." De jeunes années apparemment particulièrement tourmentées. Enora était en effet loin d'être une enfant stable. "J'ai grandi en banlieue, je suis passée par tous les styles, j'ai eu une adolescence compliquée, j'ai été complexée, j'ai cherché ma sexualité, je n'étais pas à l'aise", confie-t-elle.
Un passé qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être l'une des figures montantes de la télévision et de la radio.Sarah Rahimipour