Dans le club madrilène depuis ses débuts, à l'époque où son illustre père Zinedine Zidane, floqué du numéro 5, éblouissait les spectateurs du stade Santigo Bernabeu, le jeune Enzo, 15 ans, a franchi les étapes une par une. De la première formation à l'équipe pupille (voir la vidéo ci-dessus), il est aujourd'hui le meneur de jeu de l'équipe des jeunes du Real, la dernière étape avant de passer pro.
Possédant une technique hors-norme (à l'instar de son mythique papa), une vision du jeu sensationnelle et une envie sans borne, Enzo risque de vite devenir la pépite que tous les grands d'Europe vont s'arracher. "Quand je le regarde, je me vois", dit l'icône de France 98 à propos de son rejeton. Ce qui présage du meilleur.
Mais au-delà des puissants clubs qui ont déjà les deux yeux posés sur lui - le Real veille cependant beaucoup sur lui et personne ne peut l'approcher -, les fédérations nationales se bousculent également pour lui offrir une première sélection sous leurs maillots.
Ainsi, les Espagnols voient en lui un futur Zizou et comme Enzo évolue et vit à Madrid, ils réclament à la fédération de le faire jouer avec l'équipe nationale espagnole des moins de 16 ans, dès octobre prochain, lors de leur prochaine échéance.
Quant au papa Zizou, il a déclaré sur TV5 monde le 22 septembre dernier à propos de son fiston : "Je n'ai pas du tout de préférence entre la France et l'Espagne. C'est un jeune, qu'il profite de ce qu'il fait"
Mais la F.F.F. est également sur les rangs pour le sélectionner, tout comme l'Algérie (Zinedine Zidane étant franco-algérien, son fils a le choix entre les deux nations).
Toujours est-il que cette décision lui appartiendra le moment venu, et que de toute façon, il aura jusqu'à ses 21 ans pour décider définitivement de la sélection nationale dont il défendra les couleurs. Si tout se passe bien jusque-là... Mais ses proches et ceux qui l'ont vu évoluer lui promettent l'avenir le plus brillant qui soit.
A.I.