Réactualisation :
"J'ai promis au studio que je leur livrerais une dernière trilogie pour terminer la saga." Tels sont les mots de Vin Diesel, lequel se veut rassurant après le début de polémique concernant son attitude en plateau et les perspectives de la franchise Fast & Furious. "C'est une franchise trop spéciale, ces sujets doivent être traités avec précaution", a également déclaré l'acteur et producteur de la franchise, lequel annoncera le nom des réalisateurs (ce qui laisse la porte ouverte à un duo tel que Mark Neveldine et Brian Taylor, réalisateurs d'Ultimate Game et Ghost Rider 2) très prochainement.
Le 24 septembre, nous écrivions :
Après avoir glané 1,511 milliard de dollars à travers la planète grâce à Fast & Furious 7, Universal se trouve dans une impasse alors que Furious 8, annoncé et confirmé par l'acteur et producteur de la saga Vin Diesel, est toujours en pré-production.
Une situation de crise qui ressemble étrangement à celle que le studio hollywoodien a traversée après le succès de Fifty Shades of Grey et le départ de la réalisatrice Sam Taylor-Johnson. À quelques détails près, non négligeables. James Wan, metteur en scène applaudi de ce 7e opus, a décidé de ne pas réaliser le prochain volet, préférant plancher sur la suite de son film d'horreur à succès, The Conjuring. Justin Lin, qui avait officié pour la saga Fast & Furious du 3e au 6e épisode, a également refusé, lui qui avait déjà dit non au 7e chapitre pour se concentrer sur Star Trek Beyond. D'autres cinéastes spécialisés dans le genre action, tels que Jaume Collet-Sera (Non Stop), ont également décliné l'offre.
Universal étant dans une situation inconfortable, des langues se délient. Le traumatisme de la mort de Paul Walker en plein milieu du tournage de Furious 7 (il est décédé dans un accident de voiture près de Los Angeles le 30 novembre 2013) a laissé des traces indélébiles. Après la disparition de l'acteur, l'aventure Furious 7 a pris un virage déroutant. Si l'équipe a bien tout fait pour signer le meilleur film de la saga, cela n'a pas été sans douleur. Notamment pour James Wan. "Les deux ans de production sur Fast and Furious 7 ont été tellement difficiles que cela a compromis son état de santé", précise The Hollywood Reporter, qui consacre un long papier à ce 8e opus compromis.
Pire encore, il semblerait que l'attitude de Vin Diesel en ait dérangé plus d'un. "Il était très difficile en plateau, peut-on lire. En tant que producteur, il aurait remis en question de minuscules détails sur des scènes d'action très élaborées et il empêchait souvent la production d'avancer. Il est aussi connu pour demander aux réalisateurs de répéter ses dialogues le soir pour qu'il se sente plus à l'aise dans son personnage." Pour certains, l'hypothèse selon laquelle Vin Diesel pourrait un jour diriger un Fast & Furious est à craindre, lui qui avait écrit, réalisé et interprété le court métrage Los Bandoleros (qui explique l'absence de Vin Diesel avant son retour dans le 4e volet). Des accusations que nient évidemment les représentants de James Wan et de Vin Diesel.
Récemment, Jeffrey Kirschenbaum, coprésident de la production chez Universal qui avait supervisé la franchise depuis le commencement, a quitté la major, laissant le chantier Furious 8 entre les mains de la présidente Donna Langley et du producteur Neil Moritz. Son collaborateur Joe Roth a également posé sa démission en août dernier. De quoi fragiliser encore plus un Furious 8 qui reste prévu dans nos salles pour avril 2017.