Un mois après l'hommage populaire d'une ferveur incroyable rendu à Johnny Hallyday en l'église de la Madeleine et dans les rues de Paris, le public va tristement avoir l'occasion de faire aussi ses adieux à France Gall, qui avait elle aussi pleuré le rockeur, son dernier partenaire de scène : suite à la mort de la chanteuse iconique, survenue à l'âge de 70 ans des suites d'un cancer au matin du dimanche 7 janvier 2018 à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), son cercueil sera en effet exposé durant deux jours, mercredi 10 et jeudi 11, au funérarium du Mont Valérien, a fait savoir à l'AFP Geneviève Salama, sa chargée de communication.
La maison funéraire située à Nanterre sera ouverte aux visites de 9h à 18h, avant des obsèques civiles qui auront lieu vendredi "dans la plus grande intimité", selon le souhait de la famille, et l'inhumation de la défunte dans le caveau familial au cimetière de Montmartre, à Paris, auprès de son époux Michel Berger et de leur fille.
Nul doute qu'ils seront nombreux à saisir cette opportunité de se recueillir auprès de la dépouille de l'interprète de tant de tubes, de Poupée de cire, poupée de son, composée par Serge Gainsbourg et récompensée par le Grand Prix de l'Eurovision 1965, à Evidemment, une parmi la pléthore de chansons inoubliables que lui a écrites Michel Berger. "Le Luxembourg lui doit une très belle victoire au concours de l'Eurovision en 1965, qui restera dans nos mémoires comme le début d'une longue et belle carrière au cours de laquelle elle a su se renouveler avec talent", a d'ailleurs estimé, dans une lettre de condoléances adressée à Emmanuel Macron et dont l'AFP a obtenu copie, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et ancien Premier ministre du Luxembourg, ajoutant son témoignage à la foule d'hommages exprimés par de nombreuses personnalités publiques.