Elu président de la République en 2012, François Hollande avait pris plusieurs engagements concernant la présidence qu'il souhaitait mener. Ainsi, le socialiste avait notamment promis de révéler aux Français son bulletin de santé tous les six mois. Mais, au fil du temps, il avait volontairement caché le suivi médical qu'il subissait après une opération...
Comme le rapporte le journal Libération dans un billet publié sur son site le 17 décembre, qui se penche sur la santé des présidents suite à l'annonce faite par l'Elysée du test positif d'Emmanuel Macron à la Covid-19, François Hollande avait dérogé à sa propre règle. Certes, il publiait des bulletins de santé mais il n'avait pas précisé qu'il était suivi par le professeur Debré alors qu'il avait pourtant été opéré dans la discrétion quelques mois avant d'entrer au palais présidentiel. L'ancien compagnon de Valérie Trierweiler avait alors été opéré de la prostate. Une intervention bénigne mais cachée aux Français et qui ne l'avait toutefois pas empêché d'être à la tâche.
En 2013, l'opération de François Hollande avait finalement fuité et c'était France Info qui l'avait relayée. Le palais de l'Elysée avait alors été contraint de confirmer auprès de l'AFP révélant qu'il avait bien été "hospitalisé quelques jours" en février 2011, "pour une hypertrophie bénigne de la prostate". L'opération ayant eu lieu en dehors de son mandat ou de sa campagne présidentielle, François Hollande n'était pas obligé de commenter l'information. Il avait cependant précisé ensuite que l'opération s'était déroulée dans un service d'urologie du CHU Cochin en février 2011, soit quelques semaines avant le début de la primaire socialiste.
François Hollande n'est pas le seul président de la République à ne pas adhérer à une transparence totale puisque, comme ne manque pas de retracer Libération, François Mitterrand avait caché son cancer, Jacques Chirac son AVC et Nicolas Sarkozy une intervention à la gorge...