La supposée romance de Julie Gayet (qui porte plainte) et de François Hollande continue d'alimenter les discussions au sein des rédactions. Et pas seulement en France. En témoigne la conférence de presse de rentrée de l'Élysée retransmise en direct par les chaînes d'info étrangères comme la BBC et CNN... Le président a refusé de répondre mais promet de clarifier la situation de son couple avec Valérie Trierweiler avant son voyage à Washington le 11 février. À son tour, Charlie Hebdo s'empare de l'affaire mercredi avec un dessin de une plutôt osé montrant le président déculotté... Une manière pour le journal satirique de "dédramatiser l'affaire".
La couverture de ce numéro de Charlie Hebdo, en kiosques ce 15 janvier, agite les réseaux sociaux et fait débat ce matin : elle nous montre le président la braguette ouverte et le sexe à l'air... lequel se lance dans la désormais fameuse anaphore "moi président...". Interrogé par le site du Nouvel Observateur, Charb, le directeur de la publication du journal, s'explique sur ce dessin audacieux signé par Luz que les clubbeurs connaissent notamment pour sa géniale BD, Claudiquant sur le dancefloor, parue en 2005. Pour Charb, ce dessin est juste une plaisanterie : "On peut supposer que celui qui prend les décisions à la tête de l'État pense plus avec son sexe qu'avec sa tête." Et anticipant les critiques, il ajoute qu'"Hollande est assez grand tout seul pour porter atteinte à sa stature présidentielle".
Ce que Charlie Hedbo dénonce avec cette couverture, ce n'est pas l'attitude de François Hollande - "On s'en fiche complètement de la vie privée du président", dit Charb - mais celle des grands médias nationaux qui se sont emparés des révélations de Closer : "On dénonce leur hypocrisie. Je sais d'ailleurs que tous les journalistes étaient à l'affût [...]. J'ai l'impression que, dans certains, les dossiers sur cette relation présumée de François Hollande étaient même quasiment prêts." Dans ce numéro de Charlie Hebdo, Charb ne promet que quelques dessins : "On n'a rien à dire de très profond et de très intelligent sur le sujet."
Tandis que Valérie Trierweiler se repose, Julie Gayet aurait été, en plein scandale provoqué par sa supposée liaison présidentielle, écartée du jury de la Villa Médicis. Son ex-mari, Santiago Amigorena, s'est exprimé avant-hier sur Europe 1, il décrit la mère de ses enfants comme "très calme, très sûre d'elle puisqu'il n'y a aucune faute, aucune tromperie". Une déclaration troublante... sujette à de nombreuses interprétations.