Alors que François Hollande s'exprimait lors de ses voeux à la presse sur l'affaire Julie Gayet, et que le statut de première dame en France fait de plus en plus débat, Valérie Trierweiler reste elle hospitalisée après le choc des révélations. Une violence morale à laquelle la journaliste n'était pas préparée, et encore moins habituée...
On la savait forte, indépendante, impétueuse. En apprenant de la bouche de François Hollande la publication à venir des photos prouvant l'existence de sa relation avec Julie Gayet, Valérie Trierweiler a pris un uppercut auquel elle n'était absolument pas préparée. Un choc qui a nécessité une hospitalisation de la mère de trois enfants, laquelle n'a pas reçu la visite de François Hollande les trois premiers jours comme le révèle Paris Match, ainsi que son lieu d'hospitalisation, la Pitié-Salpétrière et non le Val-de-Grâce, l'hôpital des chefs d'États, comme le précise le magazine...
Et alors qu'elle devait sortir ce lundi 13 janvier, Valérie Trierweiler est toujours hospitalisée, et pas pour contrarier son homme qui donnait aujourd'hui une conférence à l'occasion de ses voeux à la presse. "Ceux qui la connaissent optent en revanche pour une hospitalisation due à un énorme choc car Valérie Trierweiler est une femme ultra-sensible et émotive", avance sur le site Internet du Figaro Nadia Le Brun, auteure de Valérie Trierweiler, la dame de pique, une biographie non autorisée de la première dame. Et d'ajouter : "Dotée de peu de recul sur les choses, elle peut aussi entrer dans des colères folles. Certes, on la décrit comme quelqu'un avec un fort caractère, mais on est aujourd'hui dans le registre de l'émotion et de l'amour, c'est très violent pour elle."
Pourra-t-elle pardonner ? Nadia Le Brun le pense, "malgré l'humiliation publique en France et à l'étranger". Mais selon elle, Valérie Trierweiler risquerait de le faire payer à François Hollande, car elle "n'est pas manoeuvrable". Pour preuve, l'histoire du tweet en soutien à l'opposant de Ségolène Royal lors des législatives de juin 2012, alors que François Hollande soutenait son ex-compagne et la mère de ses enfants.
Aujourd'hui, la situation est "inédite" pour la journaliste de Paris Match, poursuit Nadia Le Brun : "Valérie Trierweiler a toujours été une véritable amoureuse, se donnant à fond à l'homme qu'elle aime. Mais jusque-là, avec ses deux premiers maris puis avec François Hollande, elle avait toujours été dans une posture de dominante. L'élection de son compagnon à l'Élysée a changé la donne et elle a dû rentrer dans le rang. C'est une situation inédite pour elle."
Elle qui s'est donnée corps et âme pour François Hollande tout au long de la campagne présidentielle et après se retrouve aujourd'hui propulsée sur le devant de la scène, bafouée par un homme à qui elle s'était entièrement dédiée. Et même si elle sentait que François Hollande lui échappait, que les rumeurs se faisaient de plus en plus nombreuses, "elle a fermé les yeux dessus tant que ce n'était pas public".
Il aura donc fallu des photos publiées dans le magazine Closer pour que l'idylle entre François Hollande et Julie Gayet soit exposée au grand jour. De quoi déstabiliser Valérie Trierweiler, dont le tempérament de battante et la réputation de femme solide ne lui seront d'aucun secours... En attendant sa sortie de l'hôpital et sa réaction qui pourrait en surprendre plus d'un.