Depuis de longues années, Françoise Hardy se bat contre la maladie. Victime d'un cancer lymphatique, puis d'un cancer du pharynx, la chanteuse de 78 ans vit confinée depuis plus de trois ans. Ce dimanche, l'artiste toujours très populaire - elle a pour la première fois fait son entrée dans le TOP 50 JDD des personnalités préférées des Français en décembre dernier - accorde une nouvelle interview au Journal du dimanche.
Au cours de cet entretien, Françoise Hardy y évoque sa santé et les nouvelles ne sont malheureusement toujours pas très bonnes. Pire, la maman de Thomas Dutronc vit un véritable cauchemar qu'elle évoque très franchement et dans le détail. "Depuis mes 45 radiothérapies, l'absence définitive de salive et le manque d'irrigation du crâne et de toute la zone ORL ont rendu ma vie cauchemardesque. Je passe au moins cinq heures par jour à m'alimenter et suis toujours menacée d'hémorragies nasales à cause de mes narines trop sèches et obstruées malgré l'huile dont je les tapisse plusieurs fois par jour. Une récente hémorragie a encore plus desséché mon arrière-gorge, ce qui me vaut des crises de toux et d'étouffement", confie Françoise Hardy.
Celle ne m'empêche pas d'avoir peur de mourir
Cette situation amène forcément celle à qui l'on doit de nombreux tubes dont Tous les garçons et les filles, Comment te dire adieu ou encore Tant de belles choses à penser à la mort. "Je pense depuis longtemps que la mort n'est que celle du corps qui appartient au monde matériel mais pas de l'esprit (de l'âme) que la mort physique libère et qui est d'une autre essence. Celle ne m'empêche pas d'avoir peur de mourir", avoue la chanteuse qui milite pour le droit à l'euthanasie en France. "Pas de la mort elle-même mais de la terrible souffrance de la séparation de mes proches les plus chers et de la souffrance physique que mourir implique le plus souvent", explique Françoise Hardy.
Chaque moment qu'elle passe avec son fils Thomas - actuellement en tournée avec son papa Jacques Dutronc - Françoise Hardy les apprécie. De Jacques, dont elle est séparée depuis longtemps mais toujours pas divorcée (ils se sont mariés en 1981), elle dit qu'il "aura été l'homme de sa [ma] vie". "Les sentiments que nous éprouvons aujourd'hui l'un pour l'autre vont plus loin qu'une simple amitié", confie-t-elle. Mais dans toute cette souffrance physique causée par la maladie, Françoise Hardy n'a qu'un souhait : "J'aimerais parfois partir pendant mon sommeil et ne pas me réveiller."
L'intégralité de l'interview de Françoise Hardy est à découvrir dans le numéro du 3 juillet 2022 du Journal du dimanche.