Éditorialiste, biographe, présentateur de télévision ou encore écrivain... On connaît tout de la carrière de Franz-Olivier Giesbert. En revanche, sa vie personnelle était un mystère sur lequel il a accepté de lever le voile en acceptant l'invitation de Catherine Ceylac dans Thé ou café (France 2), dimanche 2 avril 2017. FOG s'est notamment épanché sur son enfance parfois difficile à cause du caractère volcanique de son papa, un dessinateur américain.
"Ténébreux, colérique et violent". Tels sont les mots qu'il a utilisés afin de le décrire. Franz-Olivier Giesbert a ensuite admis que son père lui avait volé son enfance à cause de sa violence : "C'était juste incroyable la violence qu'il mettait dans la maison quand il rentrait." Une haine au départ dirigée contre sa maman, une prof de philosophie. Mais étant très fusionnel avec cette dernière, l'ex-membre des Grosses Têtes (RTL) a cherché à la défendre, provoquant ainsi le courroux de son géniteur.
Aussi a-t-il encouragé sa maman à le quitter... en vain. Sa violence envers elle a heureusement fini par se calmer. En revanche, "elle est restée jusque tard" avec Franz-Olivier Giesbert : "J'ai pris ma dernière raclée à 19 ans." Des coups qu'il ne lui a jamais pardonné, jusqu'à sa mort : "J'ai regretté (...). A la mort de mon père, je me souviens avoir pleuré peut-être trois ou quatre jours d'affilée. J'étais le plus malheureux des hommes. J'avais 30 ans et je ne lui avais jamais pardonné, alors qu'il m'avait tendu la main à la fin."