Nommé Premier ministre il y a un peu plus d'un mois, Gabriel Attal a répondu aux questions des journalistes du Parisien concernant son nouveau mandat commencé sur les chapeaux de roues avec la "révolte" des agriculteurs.
Récemment épinglé par les internautes car il montrait à ses ministres la photo d'un chiot sur son smartphone alors que le président du groupe socialiste à l'AN évoquait le sort des travailleurs, le Premier ministre a tenu à expliquer son geste.
"Il y a eu beaucoup de commentaires sur une photo d'un chien que vous montriez à l'Assemblée, pendant la motion de censure... C'est votre animal de compagnie ?", demandent ainsi nos confrères. "J'ai toujours aimé les animaux. A l'occasion de ma nomination, ma famille m'a fait une surprise et nous avons adopté un chien. Une femelle, de la race chow-chow. Comme elle court partout, je lui ai donné le nom de l'inventeur de la pile électrique, Volta. Dans l'hémicycle, pendant la motion de censure, mes soeurs m'ont envoyé une photo de ma chienne dans le jardin. Spontanément, j'ai voulu partager ce moment avec les ministres à côté de moi", répond Gabriel Attal.
"Ça a été perçu comme un manque de respect...", ajoute ensuite les journalistes du Parisien. Une affirmation à laquelle Gabriel Attal répond fermement. "Si je vous racontais ce que font certains membres de l'opposition pendant que je m'exprime à la tribune de l'Assemblée...", confie-t-il alors, ajoutant pour autant ": Je n'en dirai pas plus."
Lors de cette interview, le Premier ministre âgé de 34 ans revient sur sa nomination et sur ce nouveau poste qu'il occupe désormais à Matignon. "Vous avez dit qu'être français en 2024, c'est pouvoir être Premier ministre en assumant son homosexualité. Vous portez un message politique contre la discrimination ?", questionne le Parisien. "Je n'ai jamais caché qui j'étais, je n'en ai jamais non plus fait un étendard. J'ai constaté à ma nomination que, dans la presse internationale, le sujet le plus commenté était mon orientation sexuelle. En France, ça n'était pas du tout un sujet. Un non-événement. Ça veut dire que les mentalités en France ont progressé comme jamais depuis le mariage pour tous il y a dix ans", se rassure Gabriel Attal.