Huit ans après, Gemma Arterton brise le silence pour la première fois et évoque le suicide de sa grand-mère, Helen Sarfas, 69 ans. "Elle était bipolaire et s'est suicidée, après avoir vécu une vie très dure, difficile, explique l'actrice britannique au Mirror. Elle a eu un profond effet sur moi, elle reste avec moi et continuera de m'inspirer."
Gemma Arterton, qui incarne une mère femme au foyer dans Une femme heureuse (en salles depuis le 28 avril), a révélé que sa grand-mère souffrait d'un trouble mental depuis qu'elle était jeune. Elle explique comment elle avait remis à plus tard ses propres envies lorsqu'elle a mis au monde un enfant et comment cette "vie de famille l'étouffait". "Elle avait ces rêves et ces espoirs qui ont été mis en attente pour élever cinq enfants qu'elle a aimé le plus sincèrement du monde, mais ce n'était pas suffisant. La vie de famille l'étouffait et elle a beaucoup donné pour eux", raconte la belle Anglaise de 32 ans.
Faisant écho à son personnage sur grand écran, Gemma Arterton a forcément puisé dans le vécu de sa grand-mère pour composer. "J'ai toujours été très touchée par ce sacrifice, un sacrifice bien trop commun à de nombreuses personnes, plus particulièrement des femmes", assure-t-elle.
Silencieuse depuis la mort de sa grand-mère, Gemma Arterton avait vu le mari de la défunte, Rodney Peacock, expliquer publiquement que son épouse s'était plantée un couteau de cuisine dans le coeur parce qu'elle "était malheureuse avec le système psychiatrique".
Deux ans avant sa mort, Helen avait eu des mots pleins de tendresse pour sa petite fille. "Je suis tellement heureuse et fière d'elle. Le succès n'est pas venu facilement pour Gemma. Elle n'a jamais eu une cuillère d'argent dans la bouche", avait assuré celle qui finira par s'ôter la vie, lassée d'avoir trop combattue.