Gérard Depardieu lors de l'Hogatec 2010, à Düsseldorf, en Allemagne, le 12 septembre 2010.© Abaca
Ahlala, que serait le cinéma français - et même la France ! - sans notre Gégé national ? Gérard Depardieu est indéniablement l'un des meilleurs ambassadeurs de la bonne chère française à l'étranger, et il l'a prouvé une fois de plus ce week-end, à l'occasion du Hogatec 2010, un grand salon gastronomique qui se tient à Düsseldorf, en Allemagne, du 12 au 15 septembre.
Venu présenter l'un de ses vins - "2006 Anjou AOC Vieilles Vignes" -, Gérard s'en est donné à coeur joie et a même montré l'exemple en dégustant sa propre récolte et mangeant un petit bout (ce qui ressemble à une bonne grosse choucroute, en fait), le tout en rigolant bien, car c'est un bon vivant notre Gégé. Toujours blessé au pied gauche - sa moto lui est tombée sur le pied ; depuis le mois de juin, les os ont du mal à se ressouder -, il jouait avec sa canne.
Cependant, le rire est vite passé à la tristesse en ce dimanche 12 septembre. En effet, celui qui s'est récemment livré sur la mort de son fils Guillaume, a appris peu de temps après ces clichés le décès de son ami Claude Chabrol, avec lequel il avait tourné son dernier film, Bellamy. Il lui a d'ailleurs rendu un vibrant hommage...
Lundi soir, rentré d'Allemagne depuis quelques heures, il est venu parler de son copain Chabrol au Grand Journal de Canal+, avec cet optimisme qui le caractérise. Depardieu n'accepte pas l'idée que ses amis soient morts. Guillaume, son fils, Jean Carmet, François Truffaut, Maurice Pialat entre autres, ils sont, pour lui, toujours vivants. Il a parlé de Claude Chabrol avec une grande tendresse et beaucoup d'humour : "C'est un homme qui laisse autant de veuves que d'orphelins et qui aimait faire l'amour à la vie", en ajoutant "Je plains les gens qui ont été proches de lui au quotidien, ce n'est pas un vide qu'il laisse, c'est pire".
Mais celui qui sera bientôt à l'affiche de Postiche (voir la bande-annonce ci-dessus) et qui va enchaîner avec le tournage du Marsupilami d'Alain Chabat, n'en demeure pas moins un maître qui sait prôner de bons conseils.
Ainsi, il y a quelques jours, il a rappelé une anecdote survenue lors du tournage de 1900, la fresque historique de Bernardo Bertolucci tournée en 1975, dans laquelle il donnait la réplique à Robert de Niro. La star américaine ayant eu des "problèmes d'érection" à cette période, Gérard lui avait donné un conseil tout simple : mélanger de l'eau et du baume de Tigre avant de se barbouiller avec la solution obtenue... Un conseil dont on évitera sans doute de vérifier l'efficacité.
Gérard, il faudrait peut-être se remettre au régime, le tour de taille devient le même que celui... d'Obélix !
A.I.
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