Avant que le drame Nahel n'arrive et ne plonge le pays dans la tristesse et la colère, c'est le Titan, sous-marin parti explorer l'épave du Titanic et qui a fait une implosion le 18 juin 2023, qui faisait les gros titres de l'actualité. À bord du sous-marin, le Français Paul-Henri Nargeolet, océanographe mais aussi l'homme d'affaires britannico-pakistanais Shahzada Dawood, 58 ans, et son fils de 19 ans, Suleman, l'aventurier milliardaire Hamish Harding et le boss de la compagnie, Stockton Rush. Une heure et quarante-cinq minutes après le début de cette aventure qui a viré à l'enfer, le contact a été perdu. L'US Navy a enregistré un bruit qui correspond à celui d'une implosion. Puis ce n'est que cinq jours plus tard que des débris ont été retrouvés à 500 mètres du Titanic.
Comment en sont-ils arrivés là ? Il y a six ans, le PDG d'OceanGate, la société qui a mis au point le sous-marin faisait d'étranges déclarations au sujet de la construction. Il avait ainsi estimé que la colle qui scellait l'engin ressemblait à "beurre de cacahuète". À ce moment là, Stockton Rush, qui est décédé à bord du Titan, estimait aussi qu'en cas d'erreur dans la pose de la colle, il y avait "peu de chances de s'en sortir". Ces explications plutôt lunaires avaient été fournies par l'homme dans un clip promotionnel, publié sur la chaîne YouTube de l'entreprise en 2018, repéré par le média Insider. Une vidéo dans laquelle il présente l'assemblage d'un anneau en titane avec la coque composée de fibre de carbone du Cyclops II. Le sous-marin a ensuite été renommé Titan.
C'est comme du beurre de cacahuète