Jacques Legros a décidé de faire le bilan de sa carrière à travers un livre intitulé Derrière l'écran : 40 ans au coeur des médias. Un ouvrage qui doit paraître le 5 octobre prochain mais dont des extraits ont d'ores et déjà été partagés. Et pas des moindres puisqu'ils concernaient Jean-Pierre Pernaut, le journaliste pour qui Jacques Legros a été le joker au journal de 13h de TF1 pendant 24 ans.
Contre toute attente, il y dépeint un portrait peu flatteur de JPP, décédé en mars dernier. "Je sais que l'envie de commenter mon journal le démangeait. Il ne s'adressait jamais à moi en direct. Les rédacteurs en chef ont toujours su ménager les susceptibilités. Sauf une fois...", a-t-il écrit, faisant alors référence à un épisode en particulier, survenu lors du premier confinement en 2020.
"On lui avait donc installé un mini-studio automatique à son domicile. Mais il voulait garder le premier rôle et sollicitait l'équipe plus que nécessaire. (...) Il rechignait à partager. Il voulait de plus en plus prendre la main sur l'ensemble du journal. (...) Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu'au jour où j'ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu'il voulait faire le journal à ma place, qu'il vienne le faire !", relate-t-il.
Des confidences qui ont fait bondir Nathalie Marquay, la femme de Jean-Pierre Pernaut. Contactée par Guillaume Genton dans Le Morning sans filtre ce mardi 27 septembre, elle a laissé éclater sa colère. "J'ai complètement halluciné et surtout, monsieur Jacques Legros oublie qu'il n'était que son joker. Il se permet de se plaindre qu'à cette époque JP veuille garder la main sur le contenu du journal. Mais c'est qui qui depuis plus de 30 ans a donné le ton du 13h et à qui on a attribué les résultats d'audiences ?", a-t-elle rappelé.
Nathalie Marquay est allée plus loin en révélant que "Jacques Legros faisait des coups de pute" à son regretté mari. Et pour elle de détailler : "Pendant le confinement, Jean-Pierre devait avoir 15 minutes d'antenne. Et chaque fois, Jacques Legros faisait des sujets de plus en plus longs. Vers la fin il ne lui restait plus que six minutes d'antenne". Ainsi, il ne s'agit-là, ni plus ni moins que de la "la jalousie post-mortem". "Quel manque de respect pour notre famille en deuil. Moi je me pose vraiment la question : pourquoi ce déballage pour vendre ce livre ? Heureusement que JP n'est pas là. Et franchement il vaut mieux, car on aurait eu un choc", a-t-elle conclu.
Jacques Legros imaginait bien que ses propos pourraient être mal pris par les fidèles du journaliste disparu et même pas sa famille mais, à travers son ouvrage, il assure avoir simplement voulu "dire la vérité". "Son sens de l'info était unique au monde. Mais comme tout personnage, il avait ses excès et ses points faibles. Certains auraient sans doute préféré que je sois plus lisse...", a-t-il concédé lors d'une interview pour Télé Loisirs.