Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau - Marche républicaine à Paris, le 11 janvier 2015© Twitter
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Le 10 janvier, sur sa page Facebook, Jamel Debbouze écrivait ces mots : "Depuis mercredi je ne trouve pas les mots pour décrire ma peine et ma douleur. Je pense aux victimes et à leurs familles. Ce soir je suis triste et désemparé. Pour la première fois je n'ai pas envie de rire, mais il va falloir se relever. À dimanche. JD"
Dix jours après les terribles drames du massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages dans l'Hyper Cacher, l'humoriste français a pris la parole devant les caméras de TF1, au cours de l'émission 7 à 8 diffusée dimanche 18 janvier. C'est un Jamel émouvant et toujours militant que l'on a retrouvé, prêt à utiliser sa notoriété pour faire passer un message fort qu'il conclura par cette phrase : "La France, c'est ma mère, on touche pas à ma mère."
D'habitude discret sur la religion musulmane, Jamel a décidé de mettre en lumière ses croyances. Sa mère lui disait : "Dieu est dans le coeur des hommes." Il n'a pas eu besoin d'aborder ce sujet dans les médias. Jusqu'à aujourd'hui... "J'ai presque besoin de le revendiquer comme pour dire : ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences, clame-t-il. Je suis Français, musulman, artiste, je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste très, très belle. Et ça, pour moi, c'est la France." Il avoue avoir été destabilisé par les caricatures, car, comme d'autres, il n'a pas la culture du blasphème : "Je comprends que le blasphème ne soit pas un délit, mais je comprends qu'on puisse être choqué." Tout en martelant que rien ne justifie de commettre un quelconque acte de violence si l'on est pas d'accord et en affirmant l'importance de la liberté d'expression. "Le terrorisme n'a pas de religion", insiste-t-il.
L'époux de Mélissa Theuriau et papa de Léon et Lila a mis du temps à trouver les mots justes pour parler de ces événements tragiques qui ont ébranlé la France entière. Après la marche républicaine du 11 janvier, à laquelle il a participé avec toute sa foi citoyenne, Jamel Debbouze, 39 ans, a ensuite posté sur son compte Twitter un cliché chargé d'espoir. "J'étais à République naturellement, avec tous mes frères et mes soeurs. Je n'avais jamais vécu ça... Un élan d'espoir qui me rassurait sur la France." Il regrettera toutefois qu'il n'y ait pas eu assez de jeunes de banlieue, condamnant l'irrespect de ceux qui n'ont pas gardé le silence pour ceux qui sont morts et en expliquant les comportements nourris de frustration. "Tous les gamins des quartiers n'ont pas eu ma chance. Il faut remettre le respect là où il doit être... et donner de l'amour."
La manifestation a été l'occasion de montrer la force de la France : "Plus jamais ça, on a tous une responsabilité", a déclaré l'artiste engagé qu'il est.
Dix jours après les terribles drames du massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages dans l'Hyper Cacher, l'humoriste français a pris la parole devant les caméras de TF1, au cours de l'émission 7 à 8 diffusée dimanche 18 janvier. C'est un Jamel émouvant et toujours militant que l'on a retrouvé, prêt à utiliser sa notoriété pour faire passer un message fort qu'il conclura par cette phrase : "La France, c'est ma mère, on touche pas à ma mère."
D'habitude discret sur la religion musulmane, Jamel a décidé de mettre en lumière ses croyances. Sa mère lui disait : "Dieu est dans le coeur des hommes." Il n'a pas eu besoin d'aborder ce sujet dans les médias. Jusqu'à aujourd'hui... "J'ai presque besoin de le revendiquer comme pour dire : ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences, clame-t-il. Je suis Français, musulman, artiste, je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste très, très belle. Et ça, pour moi, c'est la France." Il avoue avoir été destabilisé par les caricatures, car, comme d'autres, il n'a pas la culture du blasphème : "Je comprends que le blasphème ne soit pas un délit, mais je comprends qu'on puisse être choqué." Tout en martelant que rien ne justifie de commettre un quelconque acte de violence si l'on est pas d'accord et en affirmant l'importance de la liberté d'expression. "Le terrorisme n'a pas de religion", insiste-t-il.
L'époux de Mélissa Theuriau et papa de Léon et Lila a mis du temps à trouver les mots justes pour parler de ces événements tragiques qui ont ébranlé la France entière. Après la marche républicaine du 11 janvier, à laquelle il a participé avec toute sa foi citoyenne, Jamel Debbouze, 39 ans, a ensuite posté sur son compte Twitter un cliché chargé d'espoir. "J'étais à République naturellement, avec tous mes frères et mes soeurs. Je n'avais jamais vécu ça... Un élan d'espoir qui me rassurait sur la France." Il regrettera toutefois qu'il n'y ait pas eu assez de jeunes de banlieue, condamnant l'irrespect de ceux qui n'ont pas gardé le silence pour ceux qui sont morts et en expliquant les comportements nourris de frustration. "Tous les gamins des quartiers n'ont pas eu ma chance. Il faut remettre le respect là où il doit être... et donner de l'amour."
La manifestation a été l'occasion de montrer la force de la France : "Plus jamais ça, on a tous une responsabilité", a déclaré l'artiste engagé qu'il est.