Jamel Debbouze était l'invité de C à vous sur France 5 ce 13 octobre 2022, à l'heure de la promotion de la comédie Le Nouveau Jouet, remake de l'oeuvre culte de Francis Veber avec Pierre Richard. Après avoir répondu aux questions de l'équipe sur ce nouveau long métrage avec Daniel Auteuil et le jeune Simon Faliu, l'acteur, producteur et humoriste a eu le plaisir de se retrouver assis à côté de Didier Drogba. Ce passionné de foot a eu la possibilité de déclarer toute son admiration à l'international ivoirien qui va présenter la prochaine cérémonie du ballon d'or, mais il a aussi fait face à une question terriblement gênante de la part de l'animatrice de l'émission...
Alors que tous peuvent voir le beau trophée qui sera remis à une grande figure du football le 17 octobre prochain, Anne-Elisabeth Lemoine veut rebondir sur le sujet en demandant si le trophée posé sur la table est le vrai. Didier Drogba explique ce prix pèse 12 kilos et c'est alors que la présentatrice demande à la star du rire : "Vous pouvez le soulever pour voir Jamel ?" Ce à quoi, le comique rétorque, cash : "Pourquoi vous m'humiliez comme ça ?" La journaliste a totalement oublié le handicap dont souffre l'artiste depuis sa jeunesse, son accident qui l'empêche d'utiliser l'une de ses mains... Souriant plus que gênée, elle tente de s'en sortir : "Ah pardon, merde excusez-moi... Oui, je suis nulle..." Le mari de Mélissa Theuriau porte ensuite d'une main le trophée qui lui a été mis dans les bras avec l'aide du footballeur, puis lance non sans autodérision : "C'est un travail d'équipe."
Pendant des années, je cachais mon bras
Pendant des années, les fans de Jamel Debbouze se sont demandés pourquoi leur idole cachait constamment son bras droit et avait la main dans la poche. Ce bras, happé par un train alors que le jeune Jamel était sur un quai de la gare de Trappes. Désormais, le père de Lila et Léon l'assume comme il l'a expliqué dans les pages de Madame Figaro : "Dans la vie, on a tous vécu des choses plus ou moins dures : soit on les met dans sa poche, soit on les sort et on les affronte. Pendant des années, je cachais mon bras pour ne gêner ni moi ni les autres. Et puis ma femme ou mes enfants prenaient ce bras et le sortaient, raconte-t-il. Ils avaient raison : il ne faut pas nier les choses, il faut mettre des mots dessus."