Dans la bataille judiciaire houleuse concernant la garde de son fils Gus (4 ans), né par insémination artificielle et dont la mère est son ex-compagne Danielle Schreiber, Jason Patric vient de remporter une petite victoire. Comme le rapportent les médias anglais, l'acteur s'est en effet vu reconnaître par la justice américaine son droit à prétendre à un statut parental sur le garçonnet. Un premier pas important vers une reconnaissance officielle de son statut légal de père.
Si rien n'est encore définitivement gagné, cette décision d'un juge de Californie ouvre en effet la porte à des droits parentaux pour le ténébreux brun de 47 ans, qui, privé de visite par son ex, n'a pas vu son fils depuis plus d'un an. Car c'est en effet là tout le fond de l'affaire qui l'oppose à son ancienne petite amie : Danielle Schreiber ayant conçu le petit Gus hors relation et surtout à l'aide d'un don de sperme effectué par la star, cette dernière avait fait en sorte que l'acteur n'ait aucun statut officiel. Jason Patric avait alors hérité du titre de co-parent, une situation qui, en définitive, lui a bien convenu jusqu'à ce que son ancienne compagne (dont il s'est définitivement séparé en 2012) ne décide de couper les ponts.
Sans droits officiels, l'acteur n'a eu, depuis, que peu de marge de manoeuvre pour espérer renouer les liens avec son fils. La décision rendue mercredi 14 mai lui donne désormais une arme solide pour parvenir à ses fins. "J'ai l'impression de voir enfin la lumière au bout du tunnel, a confié Jason Patric à la chaîne Fox News. Cela me permet désormais d'aller devant la justice et de mettre en avant toutes les preuves qui montrent que je suis bien le père de Gus et que nous avons beaucoup partagé depuis sa naissance. C'est énorme."
L'acteur espère que son combat acharné, qu'il s'apprête donc à mener jusque devant un juge, laissera une "trace noble" dont son fils pourra s'enorgueillir plus tard. Déterminé à prouver la légitimité de son rôle de père, Jason Patric a également révélé que son ex n'était pas parvenue à fournir à Gus une explication plausible à propos de sa soudaine absence. "Sous serment, elle n'a rien dit. Et quand [mon avocat] lui a demandé, elle a répondu que 'Gus n'avait rien demandé'", livre-t-il à la chaîne américaine.