Au coeur d'une bataille judiciaire houleuse concernant la garde de son fils, Gus, 4 ans, né de sa relation avec son ex-petite amie Danielle Schreiber, Jason Patric a décidé de parler ouvertement du combat rocambolesque qu'il mène pour obtenir une existence légale dans la vie de son enfant.
Désespéré, en août dernier, l'acteur de 47 ans s'attaquait d'ailleurs à la loi, appuyant l'amendement d'un sénateur visant à reconnaître les droits parentaux d'un donneur sur un enfant. Car c'est bel et bien en cela que réside la profonde bisbille qui l'oppose à son ancienne compagne : né par insémination artificielle mais surtout hors relation, le petit Gus est aujourd'hui sous la garde exclusive de sa mère Danielle Schreiber. A ce jour, cette dernière refuse que Jason Patric, cantonné à un rôle de simple donneur de sperme, n'intervienne dans l'éducation de leur fiston. Une situation intenable pour la star de Ma vie contre la tienne, qui se livre comme jamais lors d'un entretien pour le magazine People.
"J'étais motivé pour être co-parent, et je le suis toujours. Danielle et moi avons essayé d'avoir un enfant pendant trois ans. La seule raison pour laquelle nous avons opté pour la fécondation in vitro c'est parce qu'elle ne voulait pas concevoir de façon naturelle. Mais cela ne fait pas de moi un simple donneur," raconte-t-il, le coeur lourd.
Sauf que la version de Danielle Schreiber est bien évidemment à l'opposé de celle de l'acteur : "Quand Jason m'a fait le don de sperme, la condition était que cela ne soit jamais rendu public et qu'il n'ait pas à jouer le rôle de père pour cet enfant. J'ai préféré prendre un donneur que je connaissais plutôt qu'un parfait inconnu, après m'être assurée que la loi protégerait mes capacités à prendre les meilleures décisions pour mon fils," a-t-elle en effet déclaré par le passé.
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui Jason Patric, pleure l'absence du petit Gus, qu'il n'a pas vu depuis un an maintenant. Mais malgré la douleur, l'acteur assure ne pas avoir l'intention de baisser les bras, de continuer à se battre : J'avais un lien particulièrement fort avec mon fils mais aujourd'hui, c'est fini. Danielle m'efface complètement de la vie de mon enfant. J'essaie de laisser une trace publique pour qu'il sache que j'ai fait tout mon possible pour être avec lui, qu'il n'a pas été abandonné," a-t-il fait savoir.