Il nous a fait une sacrée frayeur ! Sans trop s'épandre sur le sujet, Jean-Louis Aubert avait annoncé en juillet dernier, sur les réseaux sociaux, qu'il avait dû être hospitalisé en urgence. Et s'il a depuis donné quelques signes de vie, il aura fallu attendre la première édition de BFMTV, le 7 décembre 2020, pour entendre réellement son histoire. De vive voix, le chanteur a expliqué qu'on lui avait découvert une dangereuse malformation du coeur après avoir passé une simple consultation pour le Covid-19.
C'était plus intrusif que ce que je croyais
"Vous pouvez tomber à n'importe quel moment, comme Joe Strummer, comme Elvis Presley, a-t-il expliqué, maintenant qu'il est remis sur pied. Une fois que je le savais... Je ne pouvais pas vivre avec cette épée de Damoclès. Peut-être qu'on m'a sauvé la vie. Sûrement. J'y suis allé la fleur au fusil, en me disant : 'Allez, ça va...' C'était plus intrusif que ce que je croyais. Et ça me fait plaisir de vous voir, mais grave !" Ces dernières semaines, Jean-Louis Aubert avait repris le contrôle de ses réseaux sociaux pour tenir son public au courant. Il avait même promis qu'il reviendrait "les bras chargés de cadeaux"... et il ne mentait pas !
Quand je me suis réveillé, j'avais l'impression d'avoir entendu cette chanson
Puisqu'une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Jean-Louis Aubert a annoncé qu'il allait sortir une réédition de son album Refuge - un opus qu'il a peu eu la chance de défendre à cause de la crise sanitaire. L'occasion de proposer neuf titres surprises, dont certains anciens, d'autres captés au début de sa tournée, au Bataclan de Paris, ainsi que trois inédits... dont un, intitulé Va où ton coeur te dit, qui a résonné dans son âme alors qu'il se réveillait de son opération. "Je suis parti dans les limbes, se souvient l'artiste. Quand je me suis réveillé, j'avais l'impression pendant mon sommeil d'avoir entendu cette chanson. Peut-être un rapport aux notes de Schubert. Je me suis dit qu'elle serait un souvenir de cette période." Voilà sans doute le seul qu'on l'on retiendra, volontiers, de cette affreuse époque...