Et si la saison 2016-2017 d'iTÉLÉ – bientôt renommée CNews – rimait finalement avec un retour de Jean-Marc Morandini ? Alors que l'animateur de 51 ans est plus que jamais dans la tourmente, visé par deux enquêtes préliminaires pour corruption de mineurs, harcèlement sexuel et travail clandestin, le groupe Canal+ a tenu à faire savoir qu'il ne condamnait pas à l'avance son avenir dans le groupe tant que rien n'aurait été avéré.
C'est à travers un communiqué publié ce jeudi 25 août que le groupe a confirmé l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTÉLÉ, à une date restant toutefois indéterminée, indexée sur les futures conclusions de la justice. "Dans le respect du principe de présomption d'innocence, le Groupe Canal+ confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTÉLÉ. Pour lui permettre de préparer sa défense, iTÉLÉ et Jean-Marc Morandini détermineront à quelle date débutera son émission, apprend-on ainsi. En cas de condamnation, Jean-Marc Morandini et iTÉLÉ ont d'ores et déjà prévu qu'il quitterait le groupe sans indemnité."
Comme Purepeople.com vous l'annonçait déjà, à la rentrée, c'est Laurence Ferrari qui incarnera la tranche info quotidienne du 19h-20h de la chaîne avec Le Direct Ferrari. Juste avant, de 18h à 19h, créneau que devait occuper Jean-Marc Morandini avant les révélations fracassantes des Inrocks sur les castings scabreux de la web-série Les Faucons, c'est Amandine Bégot qui officiera en direct dès le 5 septembre.
Pour rappel, Jean-Marc Morandini a rejeté en bloc toutes les accusations dont il fait l'objet lors d'une conférence de presse organisée le 19 juillet dernier à Paris et n'a pas encore été convoqué ni entendu par les services de police. Il est de plus présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture judiciaire de ces affaires pénales.
Depuis ce communiqué, la société des journalistes d'iTélé, qui avait déjà critiquée l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur la chaine d'info, s'est élevée ce jeudi contre cette confirmation, annonce l'AFP. "L'absence de culpabilité avérée n'est pas un critère suffisant pour permettre son arrivée sur la chaîne", souligne la SDJ qui ajoute que "la notoriété apportée à ses activités de producteur de film à caractère érotique a entaché durablement son image de journaliste. Son arrivée entacherait la réputation de sérieux et de crédibilité de la chaîne et de ses journalistes."