Dans l'émission On refait la télé sur RTL, ce samedi 7 septembre,Stéphane Guillon qui racontait récemment avoir eu le coeur brisé, s'est replongé dans ses souvenirs pour raconter un épisode savoureux de sa jeunesse.
Avant de briller sur scène en tant qu'humoriste, ce dernier a travaillé en tant que vendeur dans une boutique de vêtements. Son patron de l'époque, qu'il décrit comme tyrannique, n'hésitait pas à le "martyriser" selon ses dires. Mais un jour, la star de cinémaJean-Paul Belmondo est entrée dans la boutique et a, à sa façon, vengé le jeune Guillon d'une manière des plus inattendues.
Tout se passe en 1981, dans une boutique du Boulevard Saint-Germain. Stéphane Guillon est alors un jeune employé sous la coupe d'un patron peu amène. Ce dernier, impatient de rester seul avec la star, ordonne à Guillon d'aller au sous-sol. Mais Jean-Paul Belmondo, instinctif et toujours généreux, rétorque : "Non, le gamin reste avec nous".
L'ami d'Alain Delon, alors en pleine séance d'essayage, demande à voir une veste en cachemire couleur camel, très prisée à l'époque. Le patron, visiblement décidé à impressionner son illustre client, suggère une taille 54 alors que Belmondo, sûr de lui, insiste pour une taille 56. Le comédien finit par céder au patron entêté : "Belmondo prend la veste en 54, ramène les bras sur le devant et craque la veste. Il lui dit 'Vous voyez, je fais un 56'", s'est remémoré Stéphane Guillon auprès de ses collègues hilares.
Cet incidenta marqué Stéphane Guillon qui décrit aujourd'hui Jean-Paul Belmondo comme "instinctif et débordant de sympathie". Dans un environnement de travail difficile, la bienveillance de l'acteur décédé a eu un effet libérateur. Ce dernier a non seulement renversé la dynamique de pouvoir dans la boutique, mais a également permis à l'humoriste de conserver un souvenir impérissable. Un simple essai de veste s'est transformé en une leçon de vie et de justice,orchestrée avec l'élégance propre à Jean-Paul Belmondo.
Stéphane Guillon a immortalisé cette anecdote dans son livre Journal d'un infréquentable. D'ailleurs, Jean-Paul Belmondo, touché par ce souvenir, lui avait envoyé une lettre de remerciement, un témoignage de l'homme qu'il était, à la fois simple et généreux.