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Dimanche dernier, Gérard Depardieu accordait une interview exceptionnelle au rendez-vous d'information dominical de TF1, Sept à Huit, animé par Harry Roselmack. Et, comme à son habitude, c'est sans tabou qu'il s'est livré devant les caméras de la première chaîne, taclant sans retenue personnalités et amis. A commencer par Nicolas Hulot, au sujet duquel il déclarait : "Oui, [je sais que je me suis baigné dans la rivière la plus polluée de Charente, pendant le tournage]. Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Si y'en a un qui me pollue véritablement c'est Nicolas Hulot"... Voilà, c'est dit !
Mais, plus surprenant encore, c'est à Jean-Pierre Coffe, avec qui il a pourtant longtemps été ami que Gérard s'en prendra par la suite, évoquant notamment le contrat passé avec le fin gourmet et l'enseigne de grande distribution discount Leader Price : "Je suis pas comme Monsieur Coffe à vendre ses Leader Price pour un paquet de pognon : j'en ai rien à foutre. C'est un homme âgé qui continue de faire la télé. Moi je commence à être âgé et je fais pas de télé", lance-t-il, déclarant, de ce fait, la guerre à celui avec qui il était lié , jusque là. Mais, nous le savons tous, Gérard Depardieu sans son franc-parler, ce n'est plus Gérard Depardieu.
Invité sur le plateau d'On n'est pas couché, le Saturday Night Show animé par Laurent Ruquier et ses deux polémistes Eric Naulleau - qui s'est fait dézinguer sur Paris Première au sujet de son dernier livre ! - et Eric Zemmour, qui se remet lui, peu à peu du torrent médiatique qui s'est abattu contre sa personne après les propos litigieux tenus chez Thierry Ardisson, Jean-Pierre Coffe était venu évoquer la sortie de son nouveau livre, Recevoir vos amis à petit prix (édité chez Plon). Une émission qui a réalisé, hier soir, un score dans sa bonne moyenne : 1,7 million de téléspectateurs (23,3% de part de marché). Le fervent défenseur des produits du terroir en a profité pour répondre au message inamical adressé par l'acteur français, quelques jours auparavant.
"Quand Monsieur Depardieu m'attaque parce que j'ai fait de la pub, alors que lui-même a fait de la pub pour une marque de merde, est-ce que, véritablement, moi je n'ai pas le droit d'en faire ? Et à quel titre ? (Il dit que je n'ai plus le droit de faire de la pub parce que) je suis trop vieux, et lui il est peut-être trop gros, non ?", rétorque Jean-Pierre Coffe avant d'adresser un message poignant à Gérard Depardieu...
"Si Gérard nous écoute, là, maintenant, je vais lui dire... Est-ce que tu peux me donner une explication. Est-ce que tu peux me dire ce qui justifie la haine que tu as à mon égard ? Est-ce que tu as oublié les moments passés ensemble, les moments dans tes vignes, le film que j'ai fait sur toi, Depardieu vigneron, dont tu te sers encore pour faire la promotion de ton vin. Est-ce que tu peux te souvenir que le jour de la mort de (Jean) Carmet, alors qu'il était mort, froid, glacé, et qu'on allait le quitter pour la dernière fois, on le lui a fait boire. C'est-à-dire que nous avons partagé, ensemble, à trois, le dernier verre de vin, et c'était du vin de Tigné. Est-ce que, s'il avait été si mauvais que ça, on lui aurait fait cette farce-là, de lui faire boire du Tigné alors qu'il partait pour son dernier voyage ? Alors, sois gentil, un jour, tu me réponds et tu me réponds sincèrement plutôt que de me débiner sans avoir le courage, jamais, de me rencontrer et de me donner une explication. Je compte sur toi, sinon, je te considérerai comme une ordure", lance Jean-Pierre Coffe, la larme à l'oeil, sans jamais s'interrompre, avec spontanéité, tendresse et fermeté à la fois.
Regardez ce poignant monologue de Jean-Pierre Coffe sur le plateau d'On n'est pas couché... et reste à savoir si le message sera entendu par Depardieu, et s'il souhaitera y donner suite, mettant le temps d'un instant, sa fierté de côté.
JO
Mais, plus surprenant encore, c'est à Jean-Pierre Coffe, avec qui il a pourtant longtemps été ami que Gérard s'en prendra par la suite, évoquant notamment le contrat passé avec le fin gourmet et l'enseigne de grande distribution discount Leader Price : "Je suis pas comme Monsieur Coffe à vendre ses Leader Price pour un paquet de pognon : j'en ai rien à foutre. C'est un homme âgé qui continue de faire la télé. Moi je commence à être âgé et je fais pas de télé", lance-t-il, déclarant, de ce fait, la guerre à celui avec qui il était lié , jusque là. Mais, nous le savons tous, Gérard Depardieu sans son franc-parler, ce n'est plus Gérard Depardieu.
Invité sur le plateau d'On n'est pas couché, le Saturday Night Show animé par Laurent Ruquier et ses deux polémistes Eric Naulleau - qui s'est fait dézinguer sur Paris Première au sujet de son dernier livre ! - et Eric Zemmour, qui se remet lui, peu à peu du torrent médiatique qui s'est abattu contre sa personne après les propos litigieux tenus chez Thierry Ardisson, Jean-Pierre Coffe était venu évoquer la sortie de son nouveau livre, Recevoir vos amis à petit prix (édité chez Plon). Une émission qui a réalisé, hier soir, un score dans sa bonne moyenne : 1,7 million de téléspectateurs (23,3% de part de marché). Le fervent défenseur des produits du terroir en a profité pour répondre au message inamical adressé par l'acteur français, quelques jours auparavant.
"Quand Monsieur Depardieu m'attaque parce que j'ai fait de la pub, alors que lui-même a fait de la pub pour une marque de merde, est-ce que, véritablement, moi je n'ai pas le droit d'en faire ? Et à quel titre ? (Il dit que je n'ai plus le droit de faire de la pub parce que) je suis trop vieux, et lui il est peut-être trop gros, non ?", rétorque Jean-Pierre Coffe avant d'adresser un message poignant à Gérard Depardieu...
"Si Gérard nous écoute, là, maintenant, je vais lui dire... Est-ce que tu peux me donner une explication. Est-ce que tu peux me dire ce qui justifie la haine que tu as à mon égard ? Est-ce que tu as oublié les moments passés ensemble, les moments dans tes vignes, le film que j'ai fait sur toi, Depardieu vigneron, dont tu te sers encore pour faire la promotion de ton vin. Est-ce que tu peux te souvenir que le jour de la mort de (Jean) Carmet, alors qu'il était mort, froid, glacé, et qu'on allait le quitter pour la dernière fois, on le lui a fait boire. C'est-à-dire que nous avons partagé, ensemble, à trois, le dernier verre de vin, et c'était du vin de Tigné. Est-ce que, s'il avait été si mauvais que ça, on lui aurait fait cette farce-là, de lui faire boire du Tigné alors qu'il partait pour son dernier voyage ? Alors, sois gentil, un jour, tu me réponds et tu me réponds sincèrement plutôt que de me débiner sans avoir le courage, jamais, de me rencontrer et de me donner une explication. Je compte sur toi, sinon, je te considérerai comme une ordure", lance Jean-Pierre Coffe, la larme à l'oeil, sans jamais s'interrompre, avec spontanéité, tendresse et fermeté à la fois.
Regardez ce poignant monologue de Jean-Pierre Coffe sur le plateau d'On n'est pas couché... et reste à savoir si le message sera entendu par Depardieu, et s'il souhaitera y donner suite, mettant le temps d'un instant, sa fierté de côté.
JO