Jean-Pierre Pernaut part, à longueur de JT, à la rencontre des petits artisans de nos campagnes, parfois au détriment de l'actualité internationale. Ce petit côté vieille France est souvent raillé par les humoristes, les Guignols de l'info de tête. Dans la promotion des talents des campagnes, Pernaut est allé trop loin et a été épinglé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.
Le CSA s'émeut d'un reportage diffusé dans journal de 13 heures sur TF1, le 14 février 2011, sur des cigares dont la marque a été citée à plusieurs reprises : lors du lancement du sujet, au cours et après sa diffusion. À l'assemblée plénière du 17 mai, le CSA a estimé que "ces citations confèrent à la séquence le caractère d'une publicité clandestine pour un produit du tabac qui contrevient à l'article L. 3511-3 du code de la santé publique, à l'article 9 du décret du 27 mars 1992 et à la délibération relative à l'exposition des produits du tabac, des boissons alcooliques et des drogues illicites à l'antenne des services de radiodiffusion et de télévision". Rien que ça ! Du coup, le Conseil est intervenu auprès de TF1, invitant la chaîne à taper (ou non) sur les doigts de son journaliste vedette.
Ce n'est pas la première fois que Jean-Pierre Pernaut est épinglé de la sorte. Dans une moindre mesure, le Canard Enchaîné s'était amusé de voir le journaliste se faire sa pub en lançant un reportage dithyrambique (et quasi-poétique) sur le Trophée Andros. Une course sur glace à laquelle il participe avec son fils Olivier.
Ce n'est pas très déontologique tout cela, pourtant Jean-Pierre Pernaut est "journaliste et entend le rester". C'est ce qu'il certifiait début juin dans Le Parisien à propos de sa participation à la série Julie Lescaut.