Jeannette bougrab est en colère et le fait savoir. Après les déclarations de Valérie M, qui dit avoir également partagé la vie de Charb au moment de sa mort - le dessinateur et directeur de la rédaction de Charlie Hebdo a été assassiné le 7 janvier dernier - et celle de Patrick Pelloux, l'ex-compagne du caricaturiste - la famille du défunt a démenti "formellement leur engagement relationnel - a répliqué.
Petit rappel des faits. Comme le révélait Closer au début du mois, Valérie M, entendue par les enquêteurs de la brigade criminelle le 4 février dernier, disait avoir constaté que des objets avaient été déplacés dans l'appartement de Charb lorsqu'elle y est retournée le 10 janvier, soit trois jours après son décès. Précisant même que "l'appartement avait été mis à sac." Une déposition qu'a pu consulter Closer, et qui était accompagnée de celle de Patrick Pelloux dans laquelle ce dernier déclarait que Jeannette Bougrab était passée voir les parents de Charb à leur domicile le 7 janvier au soir et qu'ils lui avaient remis les clés de l'appartement de leur fils.
Si aucune déposition ne ciblait l'ex-Secrétaire d'État dans la mesure où plusieurs jeux de clés de l'appartement de Charb peuvent tout à fait coexister, on apprend dans Le Point de ce jeudi 25 juin que Patrick Pelloux a fait de graves accusations envers la femme politique qui a récemment perdu sa mère puisqu'il a déclaré que cette dernière aurait : "dépouillé l'appartement de Charb en récupérant les clés auprès de ses parents le 7 janvier au soir." "Ces accusations sont aussi pitoyables que lui", a rétorqué depuis Jeannette Bougrab.
Ce n'est pas le premier grief entre Jeannette Bougrab et Patrick Pelloux. Dans son livre Maudite (Ed. Albin Michel), la maman de May explique en vouloir au médecin de lui avoir demandé de se taire dans les médias après la tuerie alors que lui-même "est partout dans les médias." Une réaction - et il y en eu d'autres du même type - que Jeannette Bougrab définit comme un mal "irréversible à vous dégoûter du genre humain."