Juste après son agression par un clown tatoué et multirécidiviste, Jennifer Lopez s'est envolée en direction du Maroc et plus précisemment de Rabat où elle s'est produite sur la scène du quatorzième festival Mawazine (organisé par l'association Maroc Culture et son président Mounir Majidi) le week-end dernier.
La chanteuse américaine de 45 ans a offert un show grandiose et époustouflant aux quelque 300 000 personnes venues assister au concert. Chorégraphies sensuelles et mise en scène spectaculaire, les fans étaient ravis de la prestation de la bomba latina dont les tenues légères ont cependant été vivement critiquées.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Khalfi, est monté au créneau via son compte Twitter pour dénoncer la diffusion du concert sur une chaîne publique du pays. "Ce qui a été diffusé est inadmissible et va à l'encontre de la loi de l'audiovisuel", a t-il écrit sur le réseau social.
J-Lo, quant à elle, est restée imperméable aux critiques, se contentant de relayer quelques extraits de son passage sur scène à travers son compte Instagram. Jugée trop provocante au Maroc, la popstar a toutefois récemment été désignée femme la plus sexy par le magazine Us Weekly qui a cherché à mettre en valeur ses formes voluptueuses lors d'un shooting en maillot.
La chanteuse américaine n'est pas la seule à avoir fait polémique. Lors de son passage sur scène, Stefan Olsdal, le guitariste du groupe Placebo, a aussi déclenché la colère des autorités en s'engageant ouvertement en faveur de la dépénalisation de l'homosexualité au Maroc.
Le groupe a ensuite cédé sa place à Pharrell Williams et au rappeur Sean Paul. L'interprète du tube Happy a déchaîné la foule en délire avant que le DJ suédois Avicii ne s'empare lui aussi d'un public survolté qu'il a fait danser au rythme d'un mix électro aux sonorités endiablées. D'autres artistes comme Akon, Usher ou encore les Maroon 5 se sont succédé sur les six scènes de ce festival haut en couleur.
Coline Chavaroche