Quelques semaines après avoir annoncé qu'il se lançait dans l'édition, Johnny Depp refait parler de lui pour l'agression présumée d'une femme handicapée. Cette dernière, qui assure avoir été agressée lors d'un concert par les gardes du corps de l'acteur, sous les yeux de ce dernier, a porté plainte et réclame des dommages et intérêts. Poursuivis, l'ex-de Vanessa Paradis et les trois sociétés de sécurité impliquées espéraient s'en tirer avec une simple indemnisation. Malheureusement pour le célèbre pirate et ses collaborateurs, le juge Michael Johnson de la Cour supérieure de Los Angeles a estimé lundi 29 octobre que la plaignante était en droit de réclamer des dommages et intérêts : "Je pense que les faits exposés sont suffisants. Qu'ils soient prouvés ou non ou qu'ils aient été exagérés est un sujet différent", a estimé le juge.
Professeur de médecine, Robin Eckert, 53 ans, pensait sûrement vivre un grand moment en s'offrant des billets pour le carré VIP d'un concert d'Iggy and The Stooges, en décembre dernier. La fête aurait cependant été gâchée par son agression, juste après l'entracte. Sortie faire une pause, Robin se verra interdire l'accès au concert par la sécurité de Johnny Depp, qui l'aurait même traînée à terre et qui aurait arraché "doigt par doigt" son téléphone portable, lequel contenait des informations médicales confidentielles. Elle aurait même été menottée, traînée et défroquée devant les autres amateurs de rock. "Cette affaire est née d'une agression très douloureuse et gênante, survenue sans raison ni justification", estime Mme Eckert dans un communiqué.
Problème pour Johnny Depp, il aurait assisté à la scène et n'aurait rien fait pour l'empêcher ou la faire cesser : "Depp a vu l'agression mais bien qu'il fut le responsable direct de ses gardes du corps, il n'a rien fait pour l'arrêter", assure la plaignante. Andrew Brettler, l'avocat du célibataire le plus convoité d'Hollywood, a fermement nié l'implication de son client : "Ils ne peuvent rien prouver, à part le fait qu'il était là, passivement", a-t-il expliqué, avant de préciser que seuls deux des agents de sécurité impliqués travaillaient pour Johnny Depp. Cet été, la cour de Los Angeles avait demandé à la plaignante de révéler son nom pour poursuivre la procédure. La crédibilité de Robin Eckert pourrait cependant être remise en question... TMZ révélait en avril dernier que la présumée victime avait été vue en état d'ébriété lors de sa déposition.