Jude Law ne veut pas être qu'un play-boy

Nikos Aliagas a reçu dans les studios d'Europe 1 pour la matinale du 28 octobre une star britannique, dandy séducteur qui fait des éclats au cinéma : Jude Law. Ouvrant la conversation par un "bonjour" avec un accent anglais irrésistible, il fait plaisir aux auditeurs français en rappelant à quel point il aime l'Hexagone, pays dans lequel vivent ses parents. Il plonge ensuite dans le vif du sujet : le film Contagion de Steven Soderbergh.

Dans ce long métrage au casting impressionnant (Matt Damon, Kate Winslet, Marion Cotillard, Laurence Fishburne et Gwyneth Paltrow), il incarne un journaliste qui veut dénoncer le système, dans un monde frappé par une terrible pandémie. Ce personnage, qui oscille entre l'homme qui veut dire la vérité et celui qui cherche à faire le plus de bruit par orgueil, ne l'a pas entraîné toutefois à se réconcilier avec les médias. En effet, l'acteur a souvent été victime de la presse, de par ses aventures extra-conjugales, sa relation très médiatisée avec Sienna Miller et son enfant Sophia, née d'une relation éphémère avec le mannequin Samantha Burke.

L'animateur interroge ensuite Jude Law sur son travail de juré au festival de Cannes et la récompense à Jean Dujardin pour sa performance dans The Artist. Jude Law fait partie des membres du jury présidé par Robert de Niro qui ont été très touchés par le film, et il salue la très grande qualité du long métrage de Michel Hazanavicius. Sérieux au possible, Jude Law espère, à bientôt 39 ans, se détacher de l'image de play-boy qu'il trimballe depuis des années avec lui. Mais avec ses publicités d'homme très séduisant pour Dior, il est difficile de ne pas voir en lui un sex-symbol !

Après Contagion, au cinéma le 9 novembre, Jude Law sera à l'affiche de Hugo Cabret de Martin Scorsese, en salles le 14 décembre, puis dans Sherlock Holmes 2 qui débarquera en France le 25 janvier 2012.