La rumeur disait donc vrai. Début mai, un témoin cité par le New York Daily News révélait le dernier coup de sang de Kanye West. Réputé pour son caractère difficile, le rappeur n'aurait en effet pas apprécié que l'un de ses gardes du corps, Steve Sanulis, ose adresser la parole à son épouse, Kim Kardashian. Fou de rage, le père de North (2 ans et demi) et Saint (5 mois) avait alors pris la décision de le renvoyer sur-le-champ.
Aujourd'hui, Steve Sanulis prend sa revanche en donnant une interview au tabloïd The Sun, livrant un portrait peu élogieux de son ancien employeur. Dans son entretien, cet ex-chippendale admet ainsi que travailler avec Kanye West est tout simplement "dix fois pire" que ce que l'on peut imaginer. "Il est la personne la plus condescendante qu'il m'ait été donné de rencontrer. Le monde est pour lui et les personnes ne font qu'exister à travers lui. Je ne sais pas comment fait Kim pour être encore mariée à lui", a-t-il balancé.
Lancé, celui qui a notamment travaillé pour Leonardo DiCaprio et Toby Maguire affirme que s'occuper de la petite North est bien plus agréable que de se plier aux exigences du père. "Je l'ai gardée lorsqu'elle était plus jeune et c'était bien plus facile que de le babysitter lui. Il est dix fois pire que ce que vous pouvez voir. Vous ne pouvez jamais savoir à l'avance ce qui va provoquer une crise", a-t-il poursuivi.
Lors de son interview, Steve Sanulis a partagé toutes sortes d'anecdotes, comme le jour où le chanteur de 38 ans a "refusé d'appuyer lui-même sur le bouton de l'ascenseur", lorsqu'il demandait expressément aux membres de la sécurité "de ne pas adresser un mot en sa présence" ou bien encore lorsqu'il a "boudé" le jour où il a été contraint de monter sur le siège avant d'un véhicule. "J'ai été épaté par le nombre de fois où il s'est comporté bizarrement en l'espace de deux semaines seulement. Imaginez ce que cela doit être sur l'année. (...) Travailler avec lui, c'est comme recoucher avec une ex-petit amie complètement folle. On dit qu'on ne recommencera plus jamais, et puis on le fait." Une analogie qui ne devrait pas faire plaisir au principal concerné...
S.L.