Kate Middleton n'a pas gardé le plus facile pour la fin ! Enceinte de huit mois, la duchesse de Cambridge, qui doit accoucher de son deuxième enfant entre la mi- et la fin avril selon ses dires, s'acquittait vendredi 27 mars 2015 de trois engagements officiels avec son mari le prince William. Dernière mission avant l'arrivée de bébé... Et cela commençait par une ascension...
C'est à Gypsy Hill, dans les hauteurs de la banlieue Sud de Londres et avec une vue imprenable sur la capitale, que la journée du duc et de la duchesse de Cambridge a commencé. La veille, le jeune couple, avec le prince Harry (vu par ailleurs à la première des trois représentations caritatives, au profit d'une association parrainée par Kate, d'une pièce dans laquelle joue son ex Cressida Bonas), avait assisté incognito à une cérémonie à la mémoire du défunt cavalier Robert Meade, en l'abbaye de Bath. Quelques jours plus tôt, la duchesse Catherine s'était offert une sortie privée au Musée des sciences de Londres avec son fils le prince George, un an et demi. Mais cette fois, sa venue était on ne peut plus officielle : les caméras, les photographes, la colonne de véhicules officiels, les services de sécurité et la foule étaient au rendez-vous ! "Ça ne va plus tarder", a glissé le duc aux spectateurs de leur arrivée, à propos de l'accouchement qui se profile...
Première étape de cette journée marathon, Kate, resplendissante dans le manteau fuchsia Mulberry (marque dont... Cressida Bonas est la nouvelle égérie sensuelle !) qu'on l'avait vue porter il y a quelques mois à New York, et William découvraient tout d'abord le Stephen Lawrence Centre, fondé et baptisé d'après un jeune homme tué dans une agression à caractère raciste en 1993. Sa mère, la baronne Doreen Lawrence, et son frère Stuart, étaient présents pour assurer la visite guidée de ce centre communautaire de recherches qui sert de siège à la fondation Stephen Lawrence Charitable Trust, engagée dans l'assistance à la jeunesse. Les visiteurs royaux ont pu notamment y observer respectueusement des dessins d'architecture réalisés par le défunt Stephen. Dans une salle de lecture, où ils ont rencontré des élèves en plein cours de droit, William a montré qu'il était comme souvent d'humeur à plaisanter, au cours d'un échange avec un avocat en herbe de 13 ans qui trouvait "ce serait amusant de pousuivre des gens en justice" : "C'est un mauvais garçon, aurait ironisé le duc de Cambridge devant son épouse Kate. Ce gars est déjà en train de préparer sa retraite, il a tout prévu, c'est parfait. Futurs avocats, je garde un oeil sur vous. Si jamais j'ai des problèmes, vous serez mon premier coup de téléphone."
Puis, lors de leur rencontre avec les jeunes gens impliqués dans la revue SLIK (pour Stephen Lawrence Instils Knowledge) Magazine, le futur roi a fait rire tout le monde en lâchant un "Ah, Boris" éloquent en découvrant le maire de Londres Boris Johnson en couverture. Et quand, après avoir signé le livre d'or, la baronne lui a remis une photo encadrée de son père le prince Charles faisant une lexture lors du lancement de la fondation en hommage à Stephen Lawrence, en 2000, il a récidivé : "Qui est cet homme ?", a-t-il osé. Kate, elle, a fait plus consensuelle, posant par exemple des questions sur des projets d'architecture éco-friendly...
Le duc et la duchesse de Cambridge ont ensuite pris place dans l'église du Christ de Gypsy Hill pour découvrir le fruit des efforts de l'association XLP, qui vient en aide aux jeunes des quartiers défavorisés de l'agglomération londonienne. Devant eux se sont produits quelques-uns de ces jeunes, dont certains ont vécu dans la rue, ayant bénéficié de la filière artistique de l'association. Une jeune femme, ex-sans-abri, a récité un poème, une autre a chanté une chanson, un groupe a également mis l'ambiance...
Ils y ont aussi reçu en cadeau un body pour leur bébé à venir, portant un slogan fort résumant l'action de l'organisme : "Je refuse de croire que cette génération est une génération perdue." Sur des épaules royales, ça aura de l'allure !
Depuis son entrée dans la famille royale en 2011 et ses premiers patronages en 2012, la duchesse de Cambridge a clairement fait des jeunes (défavorisés, malades, en difficulté) sa grande priorité, se faisant de plus en plus active auprès d'actions et d'oeuvres les concernant. Dernièrement, elle s'engageait spécifiquement (notamment en tant que marraine de l'association Place2Be) pour lever les tabous sur la santé mentale et le bien-être émotionnel des enfants. Elle vient d'ailleurs d'enfoncer le clou : "Je crois que notre génération de parents, de travailleurs sociaux, d'enseignants et de professionnels de la santé ont désormais l'opportunité d'accorder à la santé mentale de nos enfants l'attention qu'elle mérite, a-t-elle déclaré dans un communiqué faisant écho à une campagne de sensibilisation du Times. Ce que je crois fermement, c'est que les jeunes et leurs parents doivent savoir qu'ils peuvent demander de l'aide. Tout comme pour la santé physique, nous devons agir clairement pour offrir à un enfant le soutien dont il a besoin face à des difficultés émotionnelles. C'est un sujet sur lequel William et moi espérons jouer un rôle dans les mois et les années à venir."