Que ne serait-on pas prêt à faire pour voir un Britannique remporter Wimbledon pour la première fois depuis Fred Perry en 1936... En juillet 2013, l'Écossais Andy Murray, victorieux en finale de Novak Djokovic sur le gazon londonien, a offert cette belle émotion à tout un peuple. Mais une supportrice royale manquait à l'appel, à son grand dam : Kate Middleton...
Dans le cadre d'un document consacré au mythique tournoi du Grand Chelem, Sue Barker: Our Wimbledon, que la chaîne BBC1 diffusera dimanche, la duchesse de Cambridge, tenniswoman émérite, a été invitée à faire quelques confidences et à partager quelques anecdotes. Le souvenir de jeunesse des files d'attente pour avoir des places, à l'époque où elle n'était pas encore une membre de la famille royale, l'utopie de mener une carrière professionnelle... "À chaque Wimbledon, je me dis 'Je pourrais faire pareil' et je ressors ma raquette. Malheureusement, pas avec les mêmes résultats", avoue-t-elle avec humour.
Habituée de la royal box du All England Lawn Tennis and Croquet Club, dont elle a hérité d'Elizabeth II le patronage il y a quelques mois, Kate, 35 ans, révèle notamment qu'elle a remué ciel et terre pour assister à la fameuse finale de 2013, suppliant son médecin alors qu'elle était enceinte de huit mois de son premier enfant, le prince George. En vain : "Certainement pas", lui avait-il alors catégoriquement opposé.
Respectant cette interdiction formelle, la duchesse Catherine avait par la suite adressé un message à Andy Murray, le félicitant pour son triomphe et s'excusant pour son absence : "J'étais très, très enceinte. Je lui ai écrit après-coup pour lui dire que j'étais désolée de n'avoir pas été là", se remémore-t-elle. Et quelques jours après la victoire de l'Écossais, le 7 juillet 2013, le prince George venait au monde, le 22 juillet. Pour la petite histoire, Kate a pu voir en 2016 Andy soulever pour la deuxième fois le trophée à Wimbledon.
Lors de son entretien avec Sue Barker, la duchesse n'a pas non plus hésité à balancer quelques petits dossiers sur ses parents, Carole et Michael Middleton, évoquant le béguin de l'une et la gaffe de l'autre : "Roger Federer est le chouchou de ma mère. Je ne crois pas qu'elle m'en voudrait de le dire ! Je pense qu'il le sait probablement déjà, d'ailleurs", dit-elle à propos de sa mère et du champion suisse que sa soeur Pippa connaît bien. Quant à son père... "Il ne va pas apprécier, mais nous passions à côté de Tim Henman et il venait juste de voir Sampras jouer. Mon papa a lancé 'Salut Pete'. J'étais mortifiée", raconte-t-elle.