Alors qu'on n'en finit plus de louer la classe de Kate Middleton, encore parfaite de bout en bout lors des Jeux olympiques de Londres qui viennent de se refermer, on n'en finit plus de mirer d'un oeil torve les prouesses de son effeuilleuse de cousine Katrina Darling.
Bien que pas conviée à son mariage grandiose le 29 avril 2011 à Westminster, la cousine strip-teaseuse de la duchesse de Cambridge et future reine consort d'Angleterre a su parfaitement négocier le tournant de la célébrité en exploitant, coup de pub providentiel, sa parenté avec Kate Middleton (parenté avec les Middleton qu'elle a dit ignorer jusqu'à ce que la presse britannique inspecte l'arbre généalogique suite aux fiançailles de William et Kate en novembre 2010) et sa nouvelle accointance fortuite avec la famille royale britannique.
Les projecteurs braqués sur elle, la performeuse de 22 ans originaire de Sunderland en profitait même en mars 2012 pour faire ses grands débuts à New York, dans un club de SoHo, offrant à un public américain fasciné par cette "exotique" famille royale britannique depuis le mariage du siècle un show, Dropout, piquant à souhait : avec notamment le numéro God Save the Queen qu'elle avait déjà présenté en 2011 dans son spectacle Confusion is Sex, notamment à Edimbourg (un des fiefs historiques de la monarque et de son époux le prince Philip), elle épluchait consciencieusement la dignité de la monarchie british en faisant tomber l'Union Jack et une robe pastichant celle du couronnement d'Elizabeth II sur sa nudité...
Sexy, provoc' et à la mode : un cocktail parfait pour la revue Playboy, qui a sollicité Katrina Darling. Laquelle ne pouvait évidemment pas refuser cette consécration. Et voilà qu'on la découvre en lingerie noire en couverture et dans pas moins de huit pages de l'édition de septembre 2012 du magazine érotique star, qui, ayant investi une somme à six chiffres pour s'offrir la cousine de la duchesse de Cambridge, n'hésite pas à en jouer : "Royal Beauty Katrina Darling - Britain's new burlesque queen" ("La beauté royale Katrina Darling, nouvelle reine du burlesque de la Grande-Bretagne"), lit-on en exergue. Une reine ? Gloups... Et en pages intérieures, bien entendu, la "reine" Katrina perd le peu de dignité dont elle se drapait en couverture, comme l'ont constaté nos confrères du Daily Mail.
Impossible de ne pas remarquer non plus comme l'effeuilleuse est apprêtée de manière à évoquer une ressemblance - lointaine - avec sa - lointaine - cousine au second degré (la grand-mère de miss Darling étant la soeur de l'arrière-grand-père de la duchesse de Cambridge) : chevelure brune et bouclée à la manière de Kate, eyeliner également dans son style... Ce qui ne suffit pas à la rendre belle et chic.
On peut au moins lui accorder "l'élégance" de n'avoir pas cherché à entrer en contact avec les Middleton après avoir appris leur parenté et de reconnaître que c'est un "heureux hasard" pour elle, qui a depuis abandonné son emploi dans la banque à la Barclays, qu'elle cumulait avec ses performances nocturnes et avec la bénédiction de ses collègues, pour se consacrer pleinement à cet art.
Avec le jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, c'était une année faste pour elle. Ou trouvera-t-elle l'inspiration pour son prochain spectacle ? Dans une hypothétique grossesse de Kate Middleton ?
G.J.