La duchesse Catherine de Cambridge n'a encore aucun patronage de la monde de la littérature, et, au vu de la considération que certains écrivains lui portent, c'est mieux ainsi... Quelques mois après les commentaires très virulents d'Hilary Mantel, double lauréate du prestigieux Booker Prize qui assurait qu'elle ne valait guère mieux qu'un "mannequin de vitrine" et la qualifiait de "poupée insipide", une autre auteure dénigre celle que tant admirent.
Si les termes qu'elle choisit sont moins assassins que ceux de sa consoeur, Margaret Atwood, également récompensée par le Booker Prize (pour The Blind Assassin), ne tient pas non plus Kate Middleton en haute estime. Lors d'un événement au Victoria and Albert Museum à Londres, la romancière de 75 ans, réputée pour ses personnages féminins évoluant sous le joug patriarcal, a expliqué quelle l'importance elle accorde à la mise d'une femme dans le jugement qu'elle se fait d'elle : "Imaginons que vous rencontrez une personne pour la première fois, comme lorsque vous rencontrez le personnage d'un livre pour la première fois. Qu'est-ce que je vois ? Votre robe, votre visage bien sûr, je me focalise là-dessus. Je vois vos boucles d'oreille, votre collier, et tout cela fait partie de vous. Cela fait partie de l'image globale de la personne que je viens de rencontrer." Mais, de toute évidence, la première impression qu'elle aurait de l'épouse du prince William, qui se prépare à accoucher de leur deuxième enfant, ne serait pas très favorable.
À propos de la duchesse de Cambridge, la septuagénaire déclare tout de go : "Je trouve qu'elle s'habille d'une manière plutôt sans intérêt." Sans intérêt pour elle certes, mais pas pour les marques que Kate arbore : les couturiers (Jenny Packham, Catherine Walker, Erdem, Alexander McQueen) ont avec elle une égérie fantastique, et dès qu'elle porte un article d'une marque tout public comme elle les aime (Reiss, Hobbs, Gap mais aussi Topshop et Asos...), c'est la rupture de stock assurée en quelques dizaines de minutes !
Margaret Atwood, dressant visiblement le portrait d'une jeune femme tatillonne, à l'inverse de l'effet que Catherine produit, poursuit : "Je crois qu'elle surveille ses arrières, qu'elle a certainement des gens qui lui disent ce qu'il convient qu'elle mette." Et - si besoin était - d'enfoncer le clou : "Je ne pense pas qu'elle soit devenue la gravure de mode qu'était Diana, et à mon avis, il vaut probablement mieux que ce soit ainsi, qu'en dites-vous ?"
Le débat est ouvert, mais attention : la Katemania est un courant très répandu...