Au plus mal depuis qu'elle a perdu une partie du procès qui l'oppose à son producteur Dr. Luke qu'elle accuse de viol, Kesha n'a pas l'intention de se laisser abattre. Malgré les épreuves et face à l'adversité, la popstar de 29 ans régulièrement attaquée par les internautes, garde la tête haute. "Ca fait un moment que je lutte contre la dépression et les troubles alimentaires. Ma carrière est au point mort et j'ai parfois l'impression de mener un combat impossible, mais j'ai décidé de reprendre ma vie en main. Ma liberté, mon bonheur, ma voix, ma valeur. Je ne vais pas me taire et me cacher, à partir d'aujourd'hui j'ai décidé de vivre. Je fais ce choix là. Je suis heureuse comme un poisson dans l'eau et ceux qui critiquent mon corps allez vous faire voir, têtes de noeud", a-t-elle écrit sur sa page Instagram où elle a publié des photos d'elle en vacances au Mexique.
Plage de sable blanc, plongée en mer et nouveau tatouage, l'interprète de Tik Tok s'est offert quelques jours de répit salvateurs. Un message qui concorde avec les récentes informations du site TMZ qui affirme que la chanteuse qui a enregistré une nouvelle chanson avec le Dj allemand Zedd a prévu de faire un sérieux discours après sa performance aux prochains Billboard Music Awards qui se tiendront à Las Vegas, le 22 mai prochain. Des sources affirment que pour marquer le coup, la chanteuse désabusée souhaiterait dévoiler certaines photos.
De quoi inquiéter le producteur Luke Gottwald qui, selon les informations de la Page Six du New York Post a demandé à la justice américaine d'accéder au dossier médical de Kesha. Le producteur de 42 ans affirme qu'elle a rompu le secret médical qui la lie à son thérapeute quand elle a tenté de faire annuler les contrats qu'elle a passé avec sa maison de disques en citant les "traumatismes physiques, émotionnels et sexuels" qu'il lui a supposément infligé. Une théorie que réfute l'avocat de la popstar qui insiste que la publication de son dossier médical serait pas sans conséquence et que toutes les séances de thérapie des autres victimes de viol devraient l'être. A défaut de trouver un terrain d'entente, c'est le juge qui décidera.
Coline Chavaroche