Laurent Ruquier, sur le plateau de L'Emission pour tous, le lundi 20 janvier 2014, pour la première sur France 2.© France 2
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Pour sauver son access, France 2 a misé sur l'homme fort de sa grille : Laurent Ruquier. Depuis le lundi 20 janvier, celui qui fait les belles heures de la chaîne propose en quotidienne, L'Émission pour tous de 18h30 à 19h20, puis L'Émission pour tous - la suite à partir de 19h25.
Le Tube révélait, samedi 25 janvier, que chaque numéro était facturé 100 000 euros par la société de production Tout sur l'écran. Un prix à la minute inférieur à tous les autres programmes qui l'ont précédé sur cette case horaire. Malgré tout, les chroniqueurs ne seraient pas mal lotis à en croire le magazine Télé Loisirs.
Laurent Ruquier aurait choisi, le temps d'observer le fonctionnement de l'émission, de rémunérer ses équipes sur la base d'un forfait mensuel, suivant le principe appliqué par Cyril Hanouna. Les rémunérations mensuelles s'échelonneraient entre 5 000 et 15 000 euros, selon la fréquence d'apparition, la notoriété et l'expérience. Dans le haut du barème, on trouverait par exemple Pierre Bénichou, acolyte de Laurent Ruquier depuis 2000, ou l'écrivain-réalisateur Yann Moix. À titre indicatif, à l'époque d'On a tout essayé (diffusé sur France 2 sur la même case horaire), les chroniqueurs étaient payés jusqu'à 1 500 euros par émission.
Qualitativement, L'Émission pour tous a tenu ses promesses. Laurent Ruquier, coutumier de l'exercice puisqu'il s'y est déjà illustré à plusieurs reprises (On a tout essayé, On n'a pas tout dit...), donne la parole au public sur les sujets qui divisent la société française. Équipés de tablettes tactiles, les spectateurs peuvent s'exprimer en répondant par oui ou par non, avant d'être interrogées par l'animateur afin d'alimenter le débat. Un concept qui n'est pas sans rappeler L'Arène de France, proposée par Stéphane Bern au milieu des années 2000 en seconde partie de soirée.
Côté audiences, les résultats sont plus discutables. En première semaine, l'émission s'est offert une moyenne à 8% de part de marché. Un score largement supérieur à celui réalisé par Sophia Aram et son Jusqu'ici tout va bien (3 à 6%), à l'automne dernier, mais toujours insuffisant pour France 2 qui ne peut se permettre d'enregistrer moins de 11% sur une tranche si décisive de sa grille.
Pourtant, Rémy Pflimlin, PDG du groupe France Télévisions, est optimiste et compte bien laisser le temps au format de s'installer. Invité de la matinale de Thomas Sotto ce matin sur Europe 1, il déclarait : "C'est une émission qui a bien démarré, qui a un concept nouveau, avec notamment l'interaction avec le public, et Laurent Ruquier est un grand professionnel. J'ai toute confiance en lui, ça va marcher. [...] On est une maison dans laquelle on laisse aux émissions le temps de s'installer. Regardez Plus belle la vie, qui a été critiquée pendant six mois et qui est devenue un grand succès. Regardez Midi en France... Donc nous allons évidemment laisser à Laurent Ruquier le temps de s'installer", ajoutant que Ruquier occuperait vraisemblablement cette case la saison prochaine également.
Joachim Ohnona
Le Tube révélait, samedi 25 janvier, que chaque numéro était facturé 100 000 euros par la société de production Tout sur l'écran. Un prix à la minute inférieur à tous les autres programmes qui l'ont précédé sur cette case horaire. Malgré tout, les chroniqueurs ne seraient pas mal lotis à en croire le magazine Télé Loisirs.
Laurent Ruquier aurait choisi, le temps d'observer le fonctionnement de l'émission, de rémunérer ses équipes sur la base d'un forfait mensuel, suivant le principe appliqué par Cyril Hanouna. Les rémunérations mensuelles s'échelonneraient entre 5 000 et 15 000 euros, selon la fréquence d'apparition, la notoriété et l'expérience. Dans le haut du barème, on trouverait par exemple Pierre Bénichou, acolyte de Laurent Ruquier depuis 2000, ou l'écrivain-réalisateur Yann Moix. À titre indicatif, à l'époque d'On a tout essayé (diffusé sur France 2 sur la même case horaire), les chroniqueurs étaient payés jusqu'à 1 500 euros par émission.
Qualitativement, L'Émission pour tous a tenu ses promesses. Laurent Ruquier, coutumier de l'exercice puisqu'il s'y est déjà illustré à plusieurs reprises (On a tout essayé, On n'a pas tout dit...), donne la parole au public sur les sujets qui divisent la société française. Équipés de tablettes tactiles, les spectateurs peuvent s'exprimer en répondant par oui ou par non, avant d'être interrogées par l'animateur afin d'alimenter le débat. Un concept qui n'est pas sans rappeler L'Arène de France, proposée par Stéphane Bern au milieu des années 2000 en seconde partie de soirée.
Côté audiences, les résultats sont plus discutables. En première semaine, l'émission s'est offert une moyenne à 8% de part de marché. Un score largement supérieur à celui réalisé par Sophia Aram et son Jusqu'ici tout va bien (3 à 6%), à l'automne dernier, mais toujours insuffisant pour France 2 qui ne peut se permettre d'enregistrer moins de 11% sur une tranche si décisive de sa grille.
Pourtant, Rémy Pflimlin, PDG du groupe France Télévisions, est optimiste et compte bien laisser le temps au format de s'installer. Invité de la matinale de Thomas Sotto ce matin sur Europe 1, il déclarait : "C'est une émission qui a bien démarré, qui a un concept nouveau, avec notamment l'interaction avec le public, et Laurent Ruquier est un grand professionnel. J'ai toute confiance en lui, ça va marcher. [...] On est une maison dans laquelle on laisse aux émissions le temps de s'installer. Regardez Plus belle la vie, qui a été critiquée pendant six mois et qui est devenue un grand succès. Regardez Midi en France... Donc nous allons évidemment laisser à Laurent Ruquier le temps de s'installer", ajoutant que Ruquier occuperait vraisemblablement cette case la saison prochaine également.
Joachim Ohnona