Rien à voir avec la comédie de Gustave Kervern et Benoît Délépine , cette fois il s'agit d'un téléfilm historique sur le personnage révolutionnaire de Louise Michel, une insoumise qui a marqué l'histoire en étant un élément incontournable de la révolte anarchiste parisienne. Dans le cadre révolutionnaire de ce Paris du XIXème siècle, Louise Michel va révéler sa force, notamment lors de sa déportation.
Anti-ségrégationniste, courageuse et phobique de la hiérarchie, Louise est une femme forte : un profil qui a intéressé la comédienne, conquise par le scénario.
Voilà le pitch de ce téléfilm : Louise Michel est une femme, une révoltée, une communarde. Tout le monde connaît son nom : nul ne sait rien d'elle. elle a été condamnée pour avoir porté les armes contre les troupes de Bismarck puis contre celles de Versailles. Après son incarcération dans la forteresse de Rochefort, Louise est déportée en 1873, avec des milliers d'autres révolutionnaires, sur la lointaine... Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps, à Paris, infatigable mais isolé, le jeune parlementaire Georges Clémenceau se bat pour arracher l'amnistie des Communards. Institutrice, proche de Victor Hugo, Louise va se révéler, en déportation, une incroyable animatrice, une résistante exemplaire. Tous les hommes l'admirent. Non seulement elle raffermit le courage de ses camarades de détention, mais encore elle se lie aux habitants de l'île, les Kanaks. Elle leur enseigne le français, découvre leurs coutumes, leur identité. Son anarchie n'est pas idéologique, mais un comportement moral, un obstiné refus de l'injustice et des discriminations. Elle terminera sa détention en enseignant, la journée, aux enfants Caldoches, et, en cours du soir, aux enfants Kanaks, dans une école à Nouméa. À Paris comme à Nouméa, l'histoire de Louise, c'est celle d'une rebelle.
Réalisé par Solveig Anspach - qui souhaitait travailler avec la comédienne depuis longtemps - ce film d'époque a nécessité une importante période de documentation, notamment pour l'héroïne.
Déjà convaincante en Françoise Sagan, Sylvie Testud se glisse cette fois dans la peau de Louise Michel, et toujours avec talent. La comédienne de 39 ans, qui excelle aussi sur les planches et bientôt à l'affiche de La rafle, est toujours aussi épatante.
Pour découvrir le résultat, soyez devant France 3, le 6 mars prochain. Et pour avoir un avant-goût de ce téléfilm exceptionnel, regardez la bande-annonce ci-dessus... et les photos poignantes.