Il a beau s'être éloigné des projecteurs et de la troupe des Enfoirés, Jean-Jacques Goldman est loin d'être un homme malheureux. Bien au contraire, le musicien semble vivre des jours heureux avec sa jeune compagne, Nathalie Thu Huong-Lagier, avec qui il s'est marié en octobre 2001, entre Londres et Marseille. Ils élèvent ensemble leurs trois filles, Maya en 2004, Kimi en 2005 et Rose en 2007. Il faut dire qu'il a toujours eu le goût des choses les plus simples. Avant de partager cette seconde partie de sa vie avec Nathalie, Jean-Jacques Goldman a vécu la première partie avec son autre famille, aux côtés de son ancienne épouse Catherine Morlet. Une "petite vie banlieusarde", comme l'a dévoilé sa fille Caroline Goldman, dans son portrait de Libération ce samedi 3 juin.
Lorsqu'elle est née, ses parents n'avaient alors que 23 ans. Jean-Jacques Goldman n'était pas encore célèbre. Au sujet de son père, celle qui est aujourd'hui souvent au coeur de polémiques récurrentes, notamment pour les méthodes éducatives qu'elle prodigue en tant que docteur en psychologie clinique de l'enfant - elle prône, notamment, les bénéfices des punitions et des limites strictes – est souvent murée dans le silence. L'artiste a réussi à conserver de la discrétion autour de sa vie et sa fille aînée entend bien ne rien bouleverser à cela. "J'avais une vie de petite banlieusarde, mes parents fuyaient le monde du show-business", se souvient-elle. Après avoir été scolarisée dans le public, elle a rejoint l'Ecole alsacienne à partir de la seconde. Mais ne s'est pas mise pour autant à fréquenter les Nepo baby – enfants de célébrités – de l'époque.
Les aînés de Jean-Jacques Goldman ont, pour certains, leurs notoriétés. On connaît Michael Goldman pour avoir été le directeur du château de la dernière saison de l'émission Star Academy, ainsi que Nina, sa soeur, elle est pédiatre urgentiste de profession. Caroline Goldman se remémore cet environnement doux qui a bercé son enfance. "J'ai grandi auprès de parents et de grands-parents très doux, affirme-t-elle à nos confrères. C'était un environnement assez idéal. Je le percevais déjà ainsi à l'époque." Quant au rôle de sa discrète maman Catherine Morlet, elle l'évoquait déjà dans les colonnes du Figaro Magazine, révélant qu'elle s'était donnée corps et âme pour procurer à leurs fils et à leurs deux filles une "enfance heureuse". "Mon père avait une fonction intimidante mais juste, qui permettait une grande richesse des relations. C'est-à-dire qu'il était chaleureux, stimulant sur le plan intellectuel, libre dans son rapport à la fantaisie et au partage...", avait-elle déjà livré à ELLE sur ce sujet.