Laurent Ruquier a choisi : c'est Audrey Pulvar, et Natacha Polony, mais aussi...

Réactualisation du 19 juin 08h40 : Laurent Ruquier a choisi ! Ce sont donc deux femmes et un homme qui sont ses nouvelles recrues, Audrey Pulvar comme nous le pressentions, mais la seconde est une belle surprise, il s'agit de Natacha Polony. Mais il y aura aussi Nicolas Bedos en cerise sur le gâteau ! Natacha Polony, 36 ans, est peu connue du grand public, mais les habitués de l'émission de Frédéric Taddeï Ce soir ou jamais sur France 3, connaissent bien cette journaliste du Figaro, piquante et vive, dynamique et toujours très affirmée dans ses convictions républicaines, écrit le Parisien de ce jour, qui a interviewé Laurent Ruquier. "Elle n'est pas très connue encore, c'est aussi ce qui me plaît. J'aime bien faire découvrir de nouveaux visages. Elle s'entend très bien avec Audrey Pulvar, un nom que j'avais arrêté depuis un petit moment." Sur les plateaux télé de I>télé, LCI ou encore chez Ardisson dans Salut les Terriens, elle est capable d'aborder tous les sujets et sait se montrer très critique y compris envers Nicolas Sarkozy. Le duo devrait parfaitement fonctionné. Il va falloir que Natacha Polony prenne le temps de mettre au monde son bébé (dans quelques jours à notre avis !) car elle est apparue très, mais alors très enceinte sur les plateaux télé lors de ses dernières interventions.

Ruquier ne sait pas encore si Jonathan Lambert va poursuivre ou non ses interventions déguisées, mais précise que son fauteuil lui est, bien entendu, réservé. Mais "qu'il soit là ou non, Nicolas Bedos à sa place. Il sera plus un pamphlétaire qu'un humoriste. Si Jonathan décide d'arrêter, je le remplacerai par quelqu'un d'autre" conclut-il. Eric Naulleau, qui avait beaucoup critiqué son éviction (Zemmour n'a jamais rien dit), va être encore plus contrarié car entre Nicolas Bedos et lui, ce n'est pas le grand amour ! Alors que les deux Z'Eric vont avoir une émission en tandem à la rentrée sur Paris-Première, Ruquier se dit "très content pour eux". Tout le monde est content alors ?

Le 18 juin, nous écrivions :

Décidément, le groupe France Télévisions n'arrête pas de faire parler de lui : à chaque jour son nouveau remaniement, sa nouvelle recrue (l'arrivée de Bruce Toussaint sur France 2 s'est faite vendredi 17 juin) et sa nouvelle rumeur... Si hier, les journalistes Audrey Pulvar et Jean-Jacques Bourdin étaient pressentis pour prendre la place des deux Z'Eric dans On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier, on sait aujourd'hui que pour ce dernier, il n'en est rien. En effet, à la rentrée, l'émission On n'est pas couché sera féminine ou ne sera pas !

Via Twitter, la chaîne France 2 a affirmé que les deux chroniqueurs seraient... des chroniqueuses : "Il s'agit de 2 journalistes talentueuses à forte personnalité." Ainsi les deux Eric - Eric Zemmour et Eric Naulleau, qui iront ensemble sur Paris Première à la rentrée, seront remplacés par un duo féminin !

Sans grand doute, le choix d'Audrey Pulvar est, lui, bel et bien, arrêté. En effet, la candidature de la journaliste, et compagne d'Arnaud Montebourg, qui a été privée de politique sur i>télé, aurait été validée par Rémy Pflimlin, président de France Télévisions. Et l'on sait que quand Rémy Pflimlin veut, Rémy Pflimlin a !

Bien évidemment, des noms commencent déjà à circuler pour la place vacante. On parle notamment de la journaliste Élisabeth Lévy, rédactrice en chef du magazine Causer et intervenante dans l'émission de débat d'Europe 1 On refait le monde, Semaine critique !

Ces deux femmes sauront-elles faire oublier le charisme et la répartie sanglante (appréciée ou non) des deux Z'Eric ? Laissez-nous en douter. Une fois dans l'arène, Audrey Pulvar, en temps que critique, devra questionner et remettre en cause les idées des politiques ! On a donc hâte de la voir, en interview, face à son compagnon. Se cachera-t-elle derrière ses lunettes king-size ? Quant à Élisabeth Lévy, on peut se demander si elle saura séduire un large public et s'adapter au concept divertissement de l'émission... Mouais !

Mesdames journalistes, une place reste à pourvoir, le suspense reste entier...

V.M