Nicolas Bedos : 'Je ferai le travail de Naulleau quand j'aurai raté ma carrière'

Nicolas Bedos, 31 ans, est actuellement le centre de toutes les attentions. Depuis l'arrêt de Semaine critique !, l'émission de Franz-Olivier Giesbert dans laquelle il était chroniqueur, le PAF est en effervescence. Les propositions fusent, mais aucune décision officielle n'a été annoncée par l'intéressé. Interrogé cette semaine par le magazine féminin Be, le fils de Guy Bedos a commenté cette période "étrange" et évoqué les rumeurs concernant son arrivée dans l'équipe d'On n'est pas couché sur France 2.

Souvenez-vous, celui qui a démenti son arrivée au Grand Journal de Canal + et chahuté récemment Eric Naulleau sur le plateau de Laurent Ruquier, a confié quant au poste du sniper (qui est vacant étant donné que les deux Eric ne sont pas reconduits la saison prochaine) : "La place de Naulleau ? Apparemment, ça ne l'a pas rendu très épanoui ! Je ferai son travail quand j'aurai raté ma carrière." Il est de notoriété publique que Nicolas n'a pas sa langue et sa plume dans sa poche.

L'auteur de théâtre, mais également des textes de Mélanie Laurent pour le festival de Cannes (et pour qui il a écrit la fabuleuse pièce Promenade de santé), a révélé : "C'était casse-gueule. (...) Mais Mélanie a été formidable, c'est mon actrice et je trouve délicieux qu'elle vienne se rassurer auprès de son auteur. Je lui dois énormément."

L'écrivain, coauteur des Infidèles (long métrage de Gilles Lellouche et Jean Dujardin) et en préparation de son premier long métrage, planche également sur un roman. "Cannes est le sujet de cet ouvrage très personnel que je suis en train d'écrire sur la dépression que j'ai connue là-bas à 20 ans, quand j'écrivais des sketches pour Canal +". Il avait parlé de cette phase de sa vie dans les colonnes du magazine Technikart il y a peu.

A présent en congés, le dramaturge impertinent va tenter de se reposer malgré son hyperactivité professionnelle. "J'en ai besoin pour digérer ce qu'il s'est passé et penser à la suite", a-t-il conclu.

Bonne vacances !

Laureline Reygner