Le Petit Journal de Yann Barthès est diffusé du lundi au vendredi à 20h10 sur Canal+.
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Il ne fait pas bon être journaliste au Petit Journal... Plus de neuf mois après l'envoi des dossiers pour l'obtention de la carte 2012, certains membres de la rédaction de l'émission politiquement incorrecte de Canal+ rament toujours pour obtenir ou faire renouveler leur carte de presse.
Le Nouvel Observateur révèle sur son site Internet que six journalistes oeuvrant aux côtés de Yann Barthès sont toujours privés de cet outil indispensable pour exercer leur profession. Les dossiers sont systématiquement refusés auprès de la Commission de carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). Cinq dossiers ont, quant à eux, connu une issue favorable, et un autre reste en attente. De quoi appuyer la thèse de l'attribution plus ou moins arbitraire de la carte de presse à ces journalistes qui exercent sensiblement le même métier au sein de la rédaction de Canal+ et justifient d'une activité journalistique représentant plus de 75% de leurs revenus (quand un minimum de 50% est exigé).
Un refus incompréhensible lorsque l'on sait que les journalistes du Petit Journal sont, par exemple, accrédités pour les meetings politiques, l'Assemblée nationale, les conférences de presse à l'Elysée ou les grands rendez-vous culturels, musicaux ou sportifs. Selon le NouvelObs.fr, les journalistes recalés songeraient à faire appel de la décision de la Commission auprès du Conseil d'Etat.
Le problème des journalistes du Petit Journal ne date pas d'hier... En janvier dernier, Libération jetait un pavé dans la mare en révélant que l'émission faisait office d'exception en la matière... Au moment de la polémique, le président de la Commission de la carte de presse, Eric Marquis, s'exprimait sur l'affaire dans un entretien accordé à l'AFP. "En tant que membre du Syndicat national des journalistes, je suis assez réservé sur le mélange des genres et réticent au concept d'infotainment. Les auteurs des Guignols, par exemple, n'ont pas de carte de presse", soulignait-il.
En début d'année, le Petit Journal se félicitait régulièrement, dans le générique de fin, de l'obtention de la carte de presse par certains de ses collaborateurs, ironisant sur la situation complexe dans laquelle les plongeait la CCIJP.
Joachim Ohnona
Le Nouvel Observateur révèle sur son site Internet que six journalistes oeuvrant aux côtés de Yann Barthès sont toujours privés de cet outil indispensable pour exercer leur profession. Les dossiers sont systématiquement refusés auprès de la Commission de carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). Cinq dossiers ont, quant à eux, connu une issue favorable, et un autre reste en attente. De quoi appuyer la thèse de l'attribution plus ou moins arbitraire de la carte de presse à ces journalistes qui exercent sensiblement le même métier au sein de la rédaction de Canal+ et justifient d'une activité journalistique représentant plus de 75% de leurs revenus (quand un minimum de 50% est exigé).
Un refus incompréhensible lorsque l'on sait que les journalistes du Petit Journal sont, par exemple, accrédités pour les meetings politiques, l'Assemblée nationale, les conférences de presse à l'Elysée ou les grands rendez-vous culturels, musicaux ou sportifs. Selon le NouvelObs.fr, les journalistes recalés songeraient à faire appel de la décision de la Commission auprès du Conseil d'Etat.
Le problème des journalistes du Petit Journal ne date pas d'hier... En janvier dernier, Libération jetait un pavé dans la mare en révélant que l'émission faisait office d'exception en la matière... Au moment de la polémique, le président de la Commission de la carte de presse, Eric Marquis, s'exprimait sur l'affaire dans un entretien accordé à l'AFP. "En tant que membre du Syndicat national des journalistes, je suis assez réservé sur le mélange des genres et réticent au concept d'infotainment. Les auteurs des Guignols, par exemple, n'ont pas de carte de presse", soulignait-il.
En début d'année, le Petit Journal se félicitait régulièrement, dans le générique de fin, de l'obtention de la carte de presse par certains de ses collaborateurs, ironisant sur la situation complexe dans laquelle les plongeait la CCIJP.
Joachim Ohnona