La monarchie, ses idées, ses traditions et ses coutumes ont bien changé. C'est en tout cas le message que ses membres veulent absolument faire passer. Et voir Kate Middleton et le prince William devenir princesse et prince de Galles et monter les échelons fait souffler un vent de sérénité et de modernité au Royaume-Uni. Il faut dire que personne ne peut plus compter sur Meghan Markle et le prince Harry, partis s'installer aux Etats-Unis pour ne plus être soumis aux injonctions et autre protocole strict que comprend la vie de représentants de la couronne britannique. Si ce départ a surpris et fait grand bruit outre-Manche, il n'était rien comparé à l'interview qu'ils allaient accorder un peu plus tard à la papesse des entretiens du genre : Oprah Winfrey.
Sur la terrasse de leur manoir de Montecito, Meghan Markle et le prince Harry se sont montrés décontractés, comme soulagés de ne plus faire partie d'un manège bien rodé dont les membres sont tenus au silence malgré les pires horreurs. Car oui, selon le couple qui en avait également profité pour annoncer le sexe de son deuxième enfant, des méfaits et actes très discutables ont été commis du temps où ils appartenaient encore aux membres actifs des Windsor. Ils en sont d'ailleurs la preuve puisqu'ils en ont été directement victimes.
Quand Meghan Markle était enceinte du petit Archie, des proches (les noms n'ont pas été précisés) se seraient inquiétés de la couleur de peau que le petit garçon allait avoir. Des propos qui ont choqué les futurs parents et dont les aveux ont mis à mal la réputation de la monarchie. Si tous, et particulièrement le prince William, se sont donné un mal fou pour affirmer le contraire et laver de tout soupçon de racisme les proches, les dernières informations réduisent ces efforts à néant.
D'après le Daily Mail, Lady Susan Hussey, 83 ans, aurait tenu des propos inconcevables envers l'une des invités de la réception donnée par la reine consort Camilla pour lutter contre les violences à l'égard des filles et des femmes. Ngozi Fulani, directrice de la fondation Sistah Space visant à protéger les victimes africaines et caribéennes de violences en Angleterre, a fait la rencontre de Susan Hussey, marraine du prince William. Et elle s'en serait bien passée !
Lors de la soirée de ce 29 novembre donnée au sein du palais de Buckingham, Lady Susan Hussey, marraine du prince William, et Ngozi Fulani, ont échangé quelques mots. Si la conversation n'est pas allée plus loin, c'est parce que la conseillère de toujours de la reine aurait demandé à son interlocutrice ses origines africaines exactes quand cette dernière évoquait Hackney, un quartier de Londres, sous-entendant ainsi qu'avec sa couleur de peau, elle ne pouvait pas venir d'Angleterre. Ngozi Fulani a d'ailleurs dévoilé le contenu de cette conversation.
Ngozi Fulani s'est exprimée sur Twitter, faisant part de ses "sentiments mitigés" après la soirée passée au palais. Ce dernier aurait d'ailleurs pris contact avec elle pour faire toute la lumière sur l'affaire et ces "commentaires inacceptables et profondément regrettables" : "La personne concernée tient à exprimer ses profondes excuses pour le préjudice causé et s'est retirée de son rôle honorifique avec effet immédiat. Nous rappelons à tous les membres de la maison les politiques de diversité et d'inclusion qu'ils sont tenus de respecter à tout moment." Des faits très embarrassants pour William qui voit encore la réputation de sa famille en prendre un coup et son petit frère avoir raison...