De nouveau en lice pour le César du meilleur espoir féminin pour L'Homme fidèle de Louis Garrel, à l'affiche des Fauves avec Laurent Lafitte depuis le 23 janvier, Lily-Rose Depp s'affirme toujours plus dans le milieu du cinéma français. La fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp mène parallèlement une carrière de mannequin et pose avec une élégante nonchalance en couverture de Jalouse. Dans les pages intérieures du magazine, elle arbore des créations avec la plus grande aisance mais elle se confie également en interview. Se dessine alors le portrait d'une jeune femme à l'aube de ses 20 ans toujours plus charismatique et fascinante.
Sa mère, icône française depuis ses 14 ans, Lily-Rose Depp la considère comme "la plus belle femme du monde". Elle a hérité de son charisme et de sa facilité à se mouvoir dans les mondes de la mode et du septième art. Avec son père Johnny Depp, elle a acquis malgré elle et dès la naissance une notoriété internationale. Ce qui implique certes des avantages mais forcément aussi l'inconvénient de la surexposition, c'est pourquoi elle se préserve et ne parle pas souvent des siens. "Pourquoi j'aime ce métier de comédienne ? Peut-être justement parce que c'est le seul endroit où je parviens à lâcher prise," explique celle qui a vécu le divorce ultramédiatisé de ses parents, suivi de l'affaire Amber Heard, épouse puis rapidement ex de son papa. Elle ajoutera ensuite : "C'est vrai que j'ai grandi avec la conscience de devoir garder une vie privée, pour qu'elle reste à peu près normale ! Mais surtout être acteur, c'est incarner d'autres personnes, d'autres histoires et d'autres vies. Pour moi, ça n'a aucun sens, dans ce métier, de livrer trop de soi-même. Il faut laisser aux réalisateurs comme aux spectateurs un espace pour imaginer."
Son compte Instagram, qu'elle utilise avec habileté, lui permet d'être en contact avec son public tout en contrôlant ce qu'elle veut bien lui dévoiler. Elle y affiche l'image d'une demoiselle mutine, originale, comme toutes les autres jeunes femmes de son âge... ou presque. On distingue d'ailleurs l'Américaine et la Française, elle qui a la double nationalité : "Suivant la langue, vous savez, je n'ai ni la même voix ni la même personnalité. Peut-être même que je suis un peu plus mystérieuse en français !" Vivant d'un côté et de l'autre de l'Atlantique, elle avoue se sentir un peu plus libre en France : "À Paris, je me suis toujours sentie plus indépendante qu'aux États-Unis où, adolescente, on devait m'accompagner partout : quand j'allais me promener, faire des courses ou boire un café." Cependant, avec sa célébrité grandissante, elle est désormais un visage de plus en plus reconnu dans l'Hexagone. La rançon d'une gloire qui n'a pas fini de grandir. La preuve avec sa couverture pour le magazine Vogue édition australienne du mois de février.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Jalouse du mois de février 2019