Personne ne l'attendait dans la musique. Au-delà d'être l'une des révélations de l'année 2012, le premier album de Lou Doillon est une vraie surprise de folk déchirant, abrasif dans ses textes et délicat dans son chant. On remercie sa maman Jane Birkin d'avoir mis les maquettes de sa fille entre les mains d'Etienne Daho, qui a produit Places, ce premier album récompensé.
Alors Lou Doillon, qui s'est enfin trouvée, est partie en tournée. Dans son tour bus adoré, dans lequel elle a même tourné un clip, celui de Questions & Answers, Lou Doillon est partie à la rencontre de ce nouveau public. L'été rime avec festival et la jeune chanteuse de 30 ans, maman d'un petit Marlowe né en 2002, a illuminé de son naturel la scène du festival Musiques en Stock de Cluses. Pour sa treizième édition, organisée du 3 au 6 juillet, ce festival de Haute-Savoie a réuni 35 000 spectateurs sur quatre jours de concerts.
Lou Doillon, sur scène fidèle à son look casual, portait un jean slim avec un simple T-shirt et un gilet rouge oversize. Elle dégage ce même naturel que sa maman et le même caractère que son papa, le cinéaste Jacques Doillon qui la dirigeait dernièrement dans Un enfant de toi. Pas étonnant qu'elle ait inspirée des créatrices de mode comme Vanessa Bruno.
Avant de fouler les scènes des Francofolies, des Vieilles Charrues ou des éblouissantes Nuits de Fourvières (à Lyon), Lou faisait donc escale en Haute-Savoie. Musiques en Stock recevait notamment les Anglais d'Archive, de Stereophonics et de Daughter (remarquée dernièrement avec une sublime reprise du Get Lucky de Daft Punk), mais aussi Arman Méliès (qui règle son compte à la variété française dans Mon plus bel incendie, l'un de ses derniers clips), Patrick Watson et les Lyonnais de Fake Oddity.