Louise Bourgoin : ''J'ai fait des choses dingues par amour''

Louise Bourgoin, 29 ans, révélée par la météo du Grand Journal sur Canal+, n'en finit plus d'être sollicitée. En trois ans, la jolie blonde a joué dans huit films. En automne, elle sera à l'affiche d'Un heureux événement, de Rémi Bezançon, adapté du roman tragi-comique d'Eliette Abécassis et elle vient de terminer le tournage de l'Amour dure trois ans, réalisé par Frédéric Beigbeder.

Le magazine Madame Figaro de cette semaine a rencontré à cette occasion la pétillante Ariane (de son vrai prénom), qui est revenue sur la facette de "bécasse" qui lui a ouvert les portes du succès. Loin d'être une potiche, cette diplômée des Beaux-Arts de Rennes a lancé : "Anne Fontaine (réalisatrice de La fille de Monaco) m'a dit un jour que la bêtise faisait partie du sex-appeal d'une femme pour beaucoup d'hommes. J'ai voulu tourner en dérision ces codes. A Canal+, je jouais sur le côté bimbo blonde, faussement quiche, pour oser balancer des répliques absurdes. C'était très calculé."

Revenant sur le travail de titan qu'elle a entrepris pour le film de Rémi Bezançon - dans lequel elle joue une jeune femme qui devient mère -, elle a révélé : "Quelle étrangeté de voir mon corps d'adolescente devenir celui d'une femme enceinte avec de la poitrine et un ventre XXL. Tous les matins, je me levais aux aurores pour qu'on me colle des prothèses en latex sur le bassin et la poitrine qu'on peignait ensuite. L'opération durait cinq heures pendant lesquelles je restais debout. Du coup, je commençais la journée fatiguée, ce qui collait bien à l'état de femme enceinte."

Pour ce qui relève de sa vie intime, l'expérience ne l'a pas dissuadée d'avoir des enfants. Cependant, pour préserver sa carrière, elle a déjà décidé qu'elle n''annoncerait pas si elle était enceinte. Celle qui avait confié se mettre une pression énorme sur les épaules lorsqu'elle était à l'antenne chaque jour, a dévoilé être plus décontractée à présent : "Je suis moins scolaire, je m'autorise le plaisir dans le travail. Je me permets d'apprendre mon texte avec une semaine d'avance au lieu d'un mois et demi. J'ose réécrire mes répliques."

Concernant sa vision de l'amour et de la passion, elle a déclaré qu'elle savait rester réaliste lorsqu'elle est célibataire, mais que sa folie l'emporte lorsqu'elle est amoureuse. "J'ai envie que cela dure mais je ne contrôle rien. Ce sont ces satanées ocytocines, les hormones de l'amour, qui me font perdre la tête. Je ne répond plus de moi-même. C'est comme un venin", a-t-elle confié, ajoutant : "Je me suis parfois surprise à faire des choses dingues par amour qui ne ressemblent absolument pas." Son type d'homme ? Si elle reste discrète sur ses critères, elle sait au moins ce qu'elle ne veut plus : "Le faux mystérieux égoïste et odieux." Alors là, on ne voit pas du tout de qui elle parle...

Pour conclure, elle a levé le voile sur LE conseil qu'elle tente de suivre depuis que Fabrice Luchini lui a prodigué : "En interview, ne parle jamais de toi." Il est vrai que Louise a toujours eu envie de se protéger des dérives de la médiatisation, et elle le fait bien.

Avec aimable autorisation de Madame Figaro. Photos à découvrir en intégralité dans Madame Figaro, en kiosques le 15 juillet. Toute reproduction interdite.