Plus que quelques heures avant la saison 2 de la série Hippocrate sur Canal+ - le 5 avril 2021, enfin ! Pour Louise Bourgoin, cette suite est toute particulière... puisqu'elle sortait à peine de la maternité quand elle a renfilé la blouse blanche de Chloé Antovska. En janvier 2020, la comédienne et son compagnon Tanguy Destable, alias Tepr, ont effectivement accueilli Vadim, petit frère d'Etienne né quatre ans auparavant. Une expérience enrichissante pour l'héroïne de Thomas Lilti, mais une expérience épuisante, surtout.
"Il m'a fallu beaucoup de temps pour trouver le bon père. J'avais 32 ans quand j'ai rencontré mon compagnon, et j'ai enchaîné deux grossesses, explique Louise Bourgoin dans les colonnes du magazine Madame Figaro. Quand j'ai commencé le tournage de la saison 1 d'Hippocrate, l'aîné avait 12 mois. Autant vous dire que je n'ai pas forcé sur le maquillage pour avoir l'air fatigué. Ensuite, pour la saison 2, je venais d'accoucher du second... Si j'ai pu faire tout cela, c'est grâce au père de mes enfants, un ovni, un précurseur en matière d'égalité des rôles."
Il faut lutter contre la culpabilité, toujours...
Il n'est pas toujours évident, pour l'actrice de 39 ans, de s'éloigner de sa petite famille pour des durées plus ou moins indéterminées. "Je vis dans un quartier très familial, où les mères confectionnent de beaux gâteaux et sont là, à la sortie de l'école, précise-t-elle. Pour Hippocrate, je partais à 5h30 le matin, je rentrais à 22 heures. Je ne voyais pas mes enfants. En ce moment, je suis à la maison, j'en profite et c'est génial. Mais dans les moments de rush, quand je tourne à l'autre bout du monde, ou que je fais des journées continues, il faut lutter contre la culpabilité, toujours."
Si elle tient le coup, pourtant, c'est grâce aux trois hommes de sa vie. En septembre 2020, Louise Bourgoin se réjouissait, auprès de Version Femina, de cette force extraordinaire que lui avait apporté son rôle de maman. "Il faut dire aux jeunes femmes qui ont peur que la maternité ne freine leur carrière qu'avec des enfants on devient bien plus performant, assurait-elle. J'ai retrouvé avec eux cette période de l'enfance où les journées s'étirent et c'était un bonheur de pouvoir commencer des choses en sachant que l'on pourrait les terminer le lendemain, d'inventer soi-même des jeux au lieu d'acheter des activités prémâchées et d'approfondir le lien avec mon fils aîné, qui me racontait enfin plein d'anecdotes sur la maternelle."
Retrouvez l'interview de Louise Bourgoin dans le magazine Madade Figaro spécial beauté des 2 et 3 avril 2021.