

En mai 2018, après un rendez-vous avec Luc Besson au Bristol, la jeune actrice Sand van Roy, 28 ans, déposait plainte pour viol. Au terme de huit mois d'enquête, la plainte a été classée sans suite selon les informations exclusives du Point.fr. Le parquet a précisé que les investigations n'ont "pas permis de caractériser l'infraction dénoncée", selon l'AFP. Les avocats du producteur ont fait part de sa satisfaction : "Monsieur Luc Besson a pris acte avec satisfaction de la décision du procureur de la République." Il "regrette que certains, heureusement minoritaires, l'aient trop hâtivement condamné et remercie tous les autres, dont le soutien constant lui a permis d'affronter ces mois difficiles." Sa fille Shanna l'avait publiquement défendu avec colère.
C'est le premier district de police judiciaire qui a mené les investigations. Luc Besson, via l'un de ses avocats, a démenti immédiatement ce que lui reprochait l'actrice. Il serait "tombé de sa chaise", selon Me Marembert qui avait pris la parole, à l'époque sur Europe 1, pour qualifier de "fantaisistes" ces accusations qui ne "correspondent pas à l'homme" qu'il connaît. Le réalisateur et producteur avait reconnu "voir épisodiquement cette comédienne" mais assurait "ne l'avoir jamais ni droguée ni violée".
En décembre 2018, Sand van Roy est confrontée à Luc Besson. "Je n'ai jamais exercé aucun geste violent ni aucune contrainte sur Mme van Roy ni sur aucune autre femme, affirmait alors le réalisateur de Valérian. Je découvre cette double personnalité [celle de la plaignante, NDLR]. Si à n'importe quel moment, elle avait émis le souhait d'arrêter ou de modifier notre relation, je l'aurais fait immédiatement avec respect."