Il y a quelques années, Alessandra Sublet a pris une décision radicale. Lassée de sa vie parisienne, l'animatrice a choisi de s'installer dans le sud de la France, sur la Côte d'Azur, du côté de la ville de Cannes. C'est non loin, d'ailleurs, lors du Festival Off d'Avignon, qu'elle vient de se lancer dans une nouvelle facette de sa carrière. Comédienne, elle a dévoilé pour la première fois son spectacle seule en scène, savant mélange de confessions très intimes et de conseils en développement personnel intitulé Tous les risques n'auront pas le goût du succès.
C'est un nouveau chapitre de sa vie qui a débuté quand elle a fait ses valises. "Ces trois dernières années, je n'ai pas arrêté de passer des permis : moto, bateau et bientôt PPL pour piloter un avion, expliquait-elle au Journal du Dimanche. Il n'est jamais trop tard." Il faut dire qu'elle a eu plus de temps pour elle, ces derniers mois. Alessandra Sublet, qui est maman de deux enfants - Charlie née en juin 2012 et Alphonse né en août 2014 - s'est effectivement installée, un temps, loin de ses bambins. Pour que la garde alternée, qu'elle partage avec son ex-mari le producteur Clément Miserez, fonctionne, elle revenait à Paris une semaine sur deux. Elle a finalement récupéré sa fille et son fils, qui sont scolarisés dans une école près de Saint-Tropez.
Ça ne fera pas d'eux des enfants malheureux
"Quand j'ai décidé de m'installer dans le Sud, certains de mes amis m'ont demandé : 'Mais tu laisses tes gamins avec leur père ?'. Limite mère indigne ! Est-ce qu'on va dire ça à un homme ? Eh bien non, je vais vivre ma vie et la partager une semaine sur deux avec eux, sachant qu'ils ont la liberté de venir quand ils le souhaitent, affirmait-elle. Mais j'ai besoin d'avoir un moment à moi. Et ça ne fera pas d'eux des enfants malheureux." Cet espace de liberté lui a sans doute permis d'écrire son nouveau spectacle. De s'accorder du temps. Vivant un rêve éveillé dans son paradis sudiste, elle conserve cela dit un seul regret. "Un bon dancing ouvert le dimanche après-midi, avoue-t-elle. Je suis sûre que ça intéresserait beaucoup de femmes de mon âge qui en ont marre de devoir attendre les mariages des autres pour pouvoir danser !"