Le magazine Glamour du mois de janvier 2013
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Une page est tournée pour la réalisatrice et actrice Maïwenn. L'euphorie de Polisse appartient au passé et la voilà en route pour une foule de nouveaux projets, parmi lesquels la comédie politique Télé Gaucho de Michel Leclerc et l'écriture d'une série sur le quotidien de cinq femmes pour Canal+. En interview pour le magazine Glamour, la jeune femme répond avec sa franchise habituelle aux questions sur sa nouvelle vie, celle d'artiste réclamée par tous, d'égérie de Chanel et de maman comme les autres.
Voilà plus d'un an que Maïwenn a été prise par le tourbillon de Polisse, oeuvre électrochoc qui conte le quotidien de la brigade de protection des mineurs à Paris. Prix du jury à Cannes et encensé par la presse et le public avec 2,4 millions d'entrées, ce film l'a obligée à passer beaucoup de temps sous les projecteurs : "C'est avec le recul que je réalise à quel point ça a été dément. Mais aujourd'hui, quand je regarde le film, je ne l'aime plus. Je suis passée à autre chose." D'autres films comme Télé Gaucho, la série pour Canal+ et sa vie de famille : "On m'imagine toujours instable, mais je suis en fait très casanière."
Maman de Shanna, bientôt 19 ans, fille qu'elle a a eue avec Luc Besson, et de Diego, 9 ans, dont le père est l'homme d'affaires Jean-Yves Le Fur, Maïwenn se dit sévère et maman poule à la fois, elle aime conduire depuis qu'elle a eu son permis en juin après deux vaines tentatives et est accro à la cuisine. Des plaisirs simples pour cette femme qui estime n'avoir finalement que peu d'amis, parmi lesquels Marina Foïs, actrice qu'elle a dirigée dans Le Bal des actrices et dans Polisse.
Dans cet entretien, pas de confidences sur son enfance, Maïwenn se gardera de revenir sur cette période douloureuse, ne voulant pas, comme elle l'expliquait dans Madame Figaro, que des bêtises soient dites sur sa famille. Elle préférera parler de cinéma et d'Isabelle Adjani qu'elle aurait voulu faire tourner dans Le Bal des actrices : "Ça a failli se faire puis ça a tourné au vinaigre. Je n'ai jamais eu autant de fascination pour une actrice. Elle a la particularité d'avoir un point de vue singulier." Une aura qu'elle a découverte très jeune, dans L'Été meurtrier, alors qu'elle y incarnait le personnage d'Isabelle Adjani enfant.
La mode est aussi un sujet qu'elle aime aborder, elle qui se rêvait styliste il y a des années, allant jusqu'à faire une école de mode à Londres et à Los Angeles. En devenant égérie de la ligne Eye-wear de la marque Chanel, elle se sent enfin désirée, elle qui ne se voit "ni grande ni mince ni jolie". Apaisée, il ne lui manque plus que de rencontrer l'amour. Pour la draguer, il vaut mieux éviter le tutoiement direct, "rédhibitoire" selon elle. Maïwenn se souviendra plutôt d'une remarque qui l'avait touchée : "Ton charme à toi, c'est que tu te comportes comme une moche."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Glamour" de janvier 2013
"Télé Gaucho", en salles le 12 décembre
Voilà plus d'un an que Maïwenn a été prise par le tourbillon de Polisse, oeuvre électrochoc qui conte le quotidien de la brigade de protection des mineurs à Paris. Prix du jury à Cannes et encensé par la presse et le public avec 2,4 millions d'entrées, ce film l'a obligée à passer beaucoup de temps sous les projecteurs : "C'est avec le recul que je réalise à quel point ça a été dément. Mais aujourd'hui, quand je regarde le film, je ne l'aime plus. Je suis passée à autre chose." D'autres films comme Télé Gaucho, la série pour Canal+ et sa vie de famille : "On m'imagine toujours instable, mais je suis en fait très casanière."
Maman de Shanna, bientôt 19 ans, fille qu'elle a a eue avec Luc Besson, et de Diego, 9 ans, dont le père est l'homme d'affaires Jean-Yves Le Fur, Maïwenn se dit sévère et maman poule à la fois, elle aime conduire depuis qu'elle a eu son permis en juin après deux vaines tentatives et est accro à la cuisine. Des plaisirs simples pour cette femme qui estime n'avoir finalement que peu d'amis, parmi lesquels Marina Foïs, actrice qu'elle a dirigée dans Le Bal des actrices et dans Polisse.
Dans cet entretien, pas de confidences sur son enfance, Maïwenn se gardera de revenir sur cette période douloureuse, ne voulant pas, comme elle l'expliquait dans Madame Figaro, que des bêtises soient dites sur sa famille. Elle préférera parler de cinéma et d'Isabelle Adjani qu'elle aurait voulu faire tourner dans Le Bal des actrices : "Ça a failli se faire puis ça a tourné au vinaigre. Je n'ai jamais eu autant de fascination pour une actrice. Elle a la particularité d'avoir un point de vue singulier." Une aura qu'elle a découverte très jeune, dans L'Été meurtrier, alors qu'elle y incarnait le personnage d'Isabelle Adjani enfant.
La mode est aussi un sujet qu'elle aime aborder, elle qui se rêvait styliste il y a des années, allant jusqu'à faire une école de mode à Londres et à Los Angeles. En devenant égérie de la ligne Eye-wear de la marque Chanel, elle se sent enfin désirée, elle qui ne se voit "ni grande ni mince ni jolie". Apaisée, il ne lui manque plus que de rencontrer l'amour. Pour la draguer, il vaut mieux éviter le tutoiement direct, "rédhibitoire" selon elle. Maïwenn se souviendra plutôt d'une remarque qui l'avait touchée : "Ton charme à toi, c'est que tu te comportes comme une moche."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Glamour" de janvier 2013
"Télé Gaucho", en salles le 12 décembre