"Je vais vous parler de mon institut de beauté BeautyEvent." C'est ainsi qu'est apparue Manon Marsault sur Snapchat mercredi 22 avril 2020. En plus d'être une star de la télé-réalité, la femme de Julien Tanti est également une businesswoman. Depuis quelque temps maintenant, elle a investi dans ce commerce à Marseille. Mais voilà, depuis l'épidémie de coronavirus, elle se retrouve dans une fâcheuse situation. Comme c'est le cas pour de nombreux commerces, Manon Marsault a été contrainte de fermer boutique pour une durée indéterminée. Suite aux nombreux messages de clientes, elle a décidé de donner des nouvelles. "Déjà, ça ne sert à rien de harceler, dès qu'on en saura plus, on vous recontactera. Je suis incapable de vous dire si on va rouvrir ou pas le 11 mai. Je sais que ça va se faire petit à petit mais sachant que dans un institut de beauté on est en contact physique avec les clientes... Est-ce qu'on aura le droit ? Est-ce que le Covid-19 aura diminué ? Je ne sais pas...", a-t-elle annoncé d'entrée en toute honnêteté.
Manon Marsault explique ensuite qu'en plus de ce contretemps, elle a des difficultés pour se réapprovisionner en produits et autres accessoires indispensables. "Je ne vous cache pas qu'on n'en sait pas plus au niveau des commandes. On a tout commandé pour prendre soin de vous mais on ne sait pas quand ça va arriver. Donc c'est compliqué de vous donner rendez-vous même si on rouvre, sans savoir si on va pouvoir vous faire les ongles, les cils, les épilations..." La question des masques et des gants est un autre sujet d'inquiétude pour la maman de Tiago. "C'est toujours la pénurie. Tant que les esthéticiennes n'ont pas de masques et gants, ce ne sera pas possible de rouvrir... Je ne vous cache pas que je suis assez déprimée", explique-t-elle.
L'avenir de BeautyEvent est donc largement compromise à ce stade. Manon Marsault doit même commencer à envisager le pire. "J'attends des réponses et je croise les doigts pour rouvrir au plus vite. C'est compliqué, même financièrement parlant. Ne serait-ce que les aides qu'on est censé recevoir de l'État... Ils sont débordés, il y a du retard. (...) Pour le moment, pas de réponses. Pareil pour les loyers, si ça dure, je ne vais pas pouvoir m'endetter pendant des mois..." Si elle reconnaît toutefois ne pas être la plus à plaindre en cette période incertaine, la candidate des Marseillais se montre solidaire envers "tous les commerces" qui se trouvent dans son cas et qui pourraient ne pas survivre à cette crise. "J'espère qu'on va sortir de tout ça. Il va falloir du courage et trouver des solutions. Je me demande vraiment comment certains commerces vont faire. J'espère que tout ça sera bientôt derrière nous...", conclut-elle.