"Monsieur le président, il faut que je vous pose la question qui préoccupe tous les Américains ? Qu'allez-vous faire pour réconcilier Mariah Carey et Nicki Minaj dans American Idol ?" C'est la première question que Michael Yo, animateur d'une station radio de Miami, a posé à Barack Obama la semaine dernière à l'antenne. En spécialiste de la politique spectacle américaine, Obama a répondu très sérieusement : il est pour le rassemblement, bien que son coeur penche pour Mariah Carey.
Petit rappel des faits : dans le jury de la douzième saison d'American Idol, Randy Jackson est rejoint par Keith Urban (star de la country et monsieur Nicole Kidman à la ville), la diva Mariah Crey et la rappeuse déjantée Nicki Minaj. Quelques jours après le début des auditions, c'est le clash entre Carey et Minaj lors des auditions organisées à Charlotte, en Caroline du Nord. La première traite de "bitch" la rappeuse, qui aurait répondu avec la sobriété qu'on imagine "Je vais la défoncer !" et menacé de flinguer la Mimi. Ambiance.
C'est alors que Barack Obama intervient. Interrogé par Michael Yo sur cette station de radio, le président prêche le rassemblement : "Elles vont s'en sortir. J'ai confiance. C'est mon truc de réunir les gens et travailler dans le même objectif. Elles sont deux formidables artistes et je suis sûre qu'elles trouveront le moyen d'avancer ensemble et de ne pas faire marche arrière." Lorsqu'on demande au président laquelle des deux artistes il préfère, il ne peut s'empêcher de se prononcer en faveur de Mariah Carey : "Mariah est formidable. Elle a participé à de nombreux événements pour nous. Quant à Nicki, je ne la connais pas personnellement, mais je l'ai dans mon iPod." Effectivement, en juin à New York, Mariah Carey chantait lors d'un événement organisé pour récolter des fonds pour la campagne de réélection de Barak Obama. La diva montait sur scène pour chanter trois titres, dont l'inédit Bring It On Home, spécialement écrit pour l'occasion. De son côté, Nicki Minaj s'est fait remarquer en rappant son soutien à Mitt Romney, expliquant par la suite que les paroles de son titre étaient ironiques...